Les mystères de Beijing

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Après la capitale financière, nous voilà en route pour Beijing la capitale du Nord! Il nous faudra 5 heures de train à grande vitesse (aiguille bloquée à 300 km/h tout du long) au milieu des villes aux barres d’immeubles toutes plus gigantesques les unes que les autres, des rizières et autres paysages plutôt arides, pour arriver à Pékin depuis Shanghaï.

 

 

 

Photo 17-09-2015 07 31 28_lightLe train nous fait penser à un vieux Shinkansen et la vie à l’intérieur est beaucoup plus animée qu’au Japon. Pas une place de libre. On mange bruyamment (il faut savoir que la soupe de nouilles s’aspire), on se racle la gorge, on hurle pour papoter, on parle au téléphone… Un bon Paris – Perpignan, veille de pont du 14 juillet, sauf qu’ici, c’est tous les jours dans chaque train ! C’est très vivant!

 

 

IMG_7229_lightIMG_7590_lightA la descente du train, l’air est déjà un peu plus piquant qu’à Shanghaï. Pékin ne bénéficie pas d’une petite brise de bord de mer pour atténuer les fumées des usines à charbon qui entourent la ville et nous atteignons l’indice 200 de pollution dès le matin (je rappelle qu’à 40 à Paris, il y a la mise en place de la circulation alternée). Tout s’en ressent un peu. Pékin semble très poussiéreux et même les belles voitures (beaucoup moins présentes qu’à Shanghaï) sont recouvertes d’un bon duvet.
Nous rejoindrons notre AirBnB en taxi et après installation (les enfants ont complètement investi leur chambre et toutes les étagères (serait-ce le manque de repère?)) nous partirons vers la Place Tien’anmen. Notre logement est très fonctionnel et nous bénéficions à nouveau de 2 chambres. Ce ne sont pas, certes les mêmes conditions qu’à Shanghaï mais nous sommes au cœur d’une vie de quartier et c’est ce que nous aimons aussi. Les enfants sympathiseront avec la commère de l’immeuble qui nous parle beaucoup même si nous… nous ne captons rien.

Quelle frustration de ne pas pouvoir communiquer plus avec eux!

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Pékin est grand, très grand. Les distances entre les blocs ou les métros font le double des nôtres. Les rues sont beaucoup plus larges qu’à Shanghaï et la circulation est dense et un peu « anarchique ». Le feu vert piéton veut toujours dire : vous pouvez vous aventurer sur la chaussée, c’est votre choix! La Place Tien’Anmen est hallucinante. Tant par sa grandeur, son poids historique, les différentes architectures qui la bordent que par l’ambiance qui y règne. Extrêmement protégée, nous y rentrons après un sécurity check et la police est omniprésente sur la place.

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Nous assisterons à la descente du drapeau au coucher du soleil. Enfin, c’est plutôt les enfants sur nos épaules qui nous raconterons car avec 5 rangs de chinois et leurs appareils ou leurs sticks, les Maxi Flamants n’ont pas vu grand-chose. Dès les militaires partis, la police fait place neuve. Tout le monde doit déguerpir de la Place et que ça saute!

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Nous marcherons jusqu’à Wangfujing pour goûter à la cuisine de rue. Cette allée piétonne est bordée d’échoppes aux mets plutôt particuliers: brochettes de scorpions, criquets laqués, serpents ou étoiles de mers! Les scorpions empalés bougent encore!!!

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Papa Flamant relèvera son défi! Il goûtera au scorpion tout comme les courageux Mini Flamants. Pour déguster, ils retirent les pinces et la queue et le trempe dans une poudre de piments, ce qui surprendra plus les Mini Flamants que la bête en elle-même. Maman Flamant sera petite joueuse mais c’était plus fort qu’elle!

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Pour le reste du repas, nous nous contenterons d’épis de maïs, de crêpes fourrées aux légumes, de brochettes de fruits caramélisés, ou encore de beignets à la glace. Petits joueurs, on vous dit!

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Le lendemain, nous visiterons le Temple du Ciel et ses succursales. Nous rentrons par les jardins magnifiques où les locaux dansent ou tapent le carton.

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Le temple en lui-même sur cette place carrée immense est majestueux. Les couleurs sont vives sous le soleil ardent. Sa position et sa forme rappelle l’ancienne croyance: la Terre est plate et le Ciel est rond. On y priait pour les bonnes récoltes. Un peu plus loin le temple des échos et l’autel des sacrifices qui font aussi part de l’ensemble.

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La pollution a baissé et le ciel bleu est au rendez-vous. Parfait pour les photos de mariages qui se préparent aux 4 coins du temple.

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Depuis Shanghaï, les enfants sont une vraie attraction. Les passants veulent absolument se prendre en photo avec eux (de gré ou de force parfois) ou leur mettent leur progéniture dans les bras pour les prendre (ce qui passe mieux avec Joséphine). À Pékin, ils tiennent la posent toutes les 2 mins, ce qu’ils trouvent un peu pesant à la longue et nous les comprenons. Nous leur apprendrons à décliner mais le chinois est persistant! Je les comprends, ils sont beaux nos enfants ;))

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Nous retournerons nous perdre à l’ombre des jardins avant de tomber sur un cours de sport jouant au foot qui prendra nos Mini Flamants dans leurs équipes! Joie des Mini Flamants!!!

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Puis nous quitterons le parc au soleil couchant pour voir un spectacle d’acrobaties!

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Le cadre vieillot du Beijing Worker’s Theater, pas forcément bien entretenu laisse imaginer des années plus fastes. Avec nos billets de 2ème catégorie, nous somme tout de même placés dans le carré VIP à 3 rangs de la scène alors que tous les chinois sont sur les côtés!? Et ceux du carré d’or, ils sont où alors? Les acrobates sont hallucinants. Ce n’est pas le cirque de Pékin mais le spectacle est captivant, les enfants bluffés et nous serons ravis de cette pause colorée.

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Notre retour en taxi sera plus musclé. Nous pensons avec Gaspard que notre chauffeur aurait voulu être pilote de F1, mais n’ayant pas percé, il est devenu chauffeur de Taxi. Nous arriverons un peu brassés mais en un morceau et à bon port.

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Le jour suivant nous donnerons l’assaut de la Cité Interdite et nous ne serons pas les seuls. Nous pensions que les temples de Tokyo étaient bondés, c’était sans connaître l’affluence à la Cité Interdite. Ils sont censés limités le nombre de visiteurs à 80 000 dans les prochains mois.

Heureusement pour nous, le site est immense et à chaque porte nous en perdons un ou deux milliers et nous nous remettrons du sentiment d’oppression subit au départ. Enfin surtout Maman Flamant! Nous ressentions déjà beaucoup plus leur nombre depuis notre arrivée à Pékin mais ici, sera le summum.

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Bref, après une oreille en moins (je rappelle ici on parle fort et le guide à en plus un mégaphone), deux doigts de pieds écrasés, un œil percé par une baleine de parapluie et les enfants retrouvés dans le flot après les 3 majestueuses portes (ce sont des temples en elles-mêmes), nous commencerons enfin à visiter ce lieu imprégné d’histoire. Par peur de perdre encore une jambe, nous ne tenterons pas d’aller voir le trône ou encore les différentes statues poussiéreuses dans les pavillons. Nous fuirons les groupes de casquettes jaunes, oranges ou Burberry pour admirer de loin les plus gros bâtiments et nous profiterons d’un peu de calme entre 2 groupes pour visiter les trésors, les fresques, le théâtre, et les joyaux à notre rythme.

Nous regrettons le manque d’entretien qui nous laisse à penser que le site se dégrade mais qui est peut-être dû aussi cette affluence hallucinante. Les Mini Flamants iront inspecter chaque joyau dans leur vitrine bringuebalante ne se laissant aucunement impressionner par les hordes de touristes prêts à les écraser pour avoir une photo floue du bijou. Gaspard portant sa sœur pour qu’elle voie au mieux et lui décrivant chaque pièce sous l’œil attentif et attendri des Maxi Flamants.

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A la sortie de la Cité, nous chercherons, en vain un bon massage des pieds. Au lieu de cela, nous finirons devant un canard laqué (dans ses petites crêpes avec la sauce de prune).

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Les multiples détours au retour pour trouver le bon chemin (mais qui nous fit découvrir un nouveau quartier) nous aiderons à afficher 30 kms de marche aux compteurs. Nous mériterons une bonne grasse mat et un lendemain plus calme dans les jardins de la Ville. Des jardins impériaux Yuhuayuan, nous surplombons la Cité Interdite qui est cette fois-ci plongée dans la brume… Euh non, la pollution.

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Vision spectaculaire tout de même! On ne se rend même plus compte de cette « Cité » vu d’en haut. Il fait bon se promener (escalader pour les Mini Flamants) et découvrir de ci de là, des chanteurs, des musiciens, des danseurs. Tous performent pour la joie d’offrir leur don (ou pas) aux passants).

Pour rejoindre le parc Beihai, il suffit de traverser une petite rue bordée de fruits, « pâtisseries » et autres douceurs chinoises. Toutes ne nous emballent pas mais nous laisserons tenter par ce qui aurait la forme d’une « merveille » mais fritte et un peu salée avec quelques graines de sésame, des muffins un peu trop industriels, des jus de grenades (achetés par les enfants) et des yaourts mongols.

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Le parc Beihai est surplombé d’un Dagoda blanc qui trône au milieu de l’île de la Jade. Il faudra passer plusieurs temples pour y accéder et avoir une belle vue sur Pékin (malheureusement toujours plongée dans la brume).

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Nous nous reposerons finalement, sur un petit bateau électrique. (Ils n’ont jamais voulu nous louer les pédalos).

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Avant notre petit passage dans les Hutongs en cette fin de journée, nous nous aventurerons dans un shopping center aux milles objets. Les dessous de Connaught Place à Delhi mais en hauteur. Maman Flamant ne trouvera pas ni sa laine, ni son écusson du drapeau chinois. Nous comprendrons que ce dernier est interdit à la production par crainte d’être mal utilisé. Par contre, nous trouverons des cahiers à calligraphie et autres petits trésors du quotidien qui nous ravissent.

IMG_7657_lightLes Hutongs forment un dédale de petites maisons typiques (essentiellement en rues piétonnes) assez mignon. Chaque maison possède une petite cour carrée très typique. Il est tard et nous planifierons de repasser plus de temps dans le quartier afin d’en admirer les recoins et nous pas que les commerces touristiques.

 

 

 

IMG_7664_lightIMG_7663_lightIMG_7662_lightEn rentrant, Papa Flamant fera danser sa Josette sur un rock endiablé dans un des cours en plein air! Stupéfaction des danseurs :)))

 

 

Le prochain jour, nous le consacrerons au Palais d’Eté qui se trouve à l’extérieur de la ville. Là encore, ce palais est niché dans une colline de verdure donnant sur un lac. Plusieurs temples se dressent les uns derrières les autres avant d’arriver à celui de la sagesse (où nous avons demandé aux Mini Flamants d’y passer une minute de plus chacun !).

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Les petites galeries qui servent de chemin sont peintes de 1000 tableaux typiques aux couleurs chatoyantes.

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L’arrivée sur la rive est plus animée (on retrouve les groupes à casquette) mais la rive gauche est très calme et offre une magnifique vue sur la colline et le reste du lac.

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Nous prendrons un bateau pour rejoindre l’autre rive et le pont des 17 arches.

Des papys y jouent au cerf-volant avec des mécanismes assez impressionnants. L’un des cerfs-volants est, sans rire, à plus d’un kilomètre. Nous profiterons du calme du parc pour faire l’école en plein air, bercés par un saxophoniste avant d’assister à un beau coucher de soleil avant de rentrer tôt faire nos sacs.

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Demain, nous partons à l’aventure pour conquérir la Muraille de Chine. Nous sommes impatients!

Commentaires

  • Lili  dit:

    Coucou ….j’ai pas encore mis un mail , je deviens un peu feneante …lol mais je vous suis depuis le début d’ailleurs …. Alors pour les bestoiles (les scorpions ) et bien en france vous pourrez encore en mangé il y en a dans le gard …..lol …. vous irez a la chasse aux scorpions au lieu des escargots …
    moi je dis BERKKKKKKK …… la muraille j’attends de voir ça doit etre magnifique ….. Bisous a vous 4 Lili
    ( je fais la collection de billets si vous voulez et pouvez je prends ) j’ai des voyageurs que je suis aussi m’en on envoyé d’argentine ma collection s’agrandie

  • BIGEARD Chantal  dit:

    Toujours un régal de ces merveilleux commentaires. Bonne continuation. Bises à vous 4.

  • Sylvie  dit:

    J’ai du mal à suivre le rythme, mes flamants !!!!!!!!!!!!!!
    Bravo pour votre courage culinaire ! Les photos seulement me donnent la chair de poule… Je rejoins avec Mélanie le club des petites joueuses…
    Je n’ai aucun mal à comprendre la fascination des Chinois pour mes neveux. Comment ne pas craquer, sérieusement ?!!!

    Ils m’ont l’air bien coquins aussi ces petits joueurs de football tout de blanc vêtus. Mon Gaspard devait être fou de joie de pouvoir taper dans un ballon.
    Un super moment, j’imagine !!
    La Cité interdite dans la brume/pollution, splendide… Et le Palais d’été, pas moche non plus…

  • Perrine  dit:

    Encore plus petite joueuse, les épis de mais et les cr^pes fourrées aux légumes, ok mais le reste …… que horror. Dommage cette pollution car tout cela doit être quand même très impressionnant

  • Anne-Laure  dit:

    Hi hi hi ;o) voilà c’est ça Pékin, un magnifique bordel! avec beaucoup beaucoup beaucoup de monde mais faire une bonne tête de plus, ça me permet de me sentir moins oppressé que dans le métro Parisien ;o)

    • LesFlamants  dit:

      Hahaha!! Merci Anne-Laure! Merci pour tes conseils et tes infos. On ne s’est pas sentis si grand que ça finalement mais on a essayé d’éviter les heures de pointes quand même.
      Des grosses bises

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