Goooooooooood Morning Vietnam !!!

 

Notre arrivée à Saigon / Ho Chi Minh City se fait dans la nuit. Comme dirait Papa Flamant, les vrais backpackers auraient dormi à l’aéroport pour ne pas payer une nuit d’hôtel alors que nous arrivons à 3 heures du mat! Mais nous ne sommes pas des durs de durs, nous l’assumons, et nous avons même une shuttle-car qui nous attend avec un panneau Jean-Christophe ! Même pas marqué FRM2015 !!!!

 

Même à cette heure, la chaleur et l’humidité se font ressentir. Nous ne resterons que 2 jours dans HCM City. Mais déjà, de nombreuses choses nous interpellent:

Tout le monde a le sourire. L’ambiance est bon enfant et nous nous détendons aussitôt. Nous n’étions pourtant pas si oppressés que ça.
Il y a beaucoup plus de touristes occidentaux. Nous nous sentons peut-être moins seuls mais le « westerner » n’est pas forcément très accessible.
La circulation des deux roues s’est multipliée par 10 et traverser la route relève maintenant d’un défi. Seule consigne à suivre: ne pas s’arrêter (et peut-être un signe de croix). Il y en a partout, même sur les trottoirs et pourtant aucun accrochage. Le bruit est assourdissant.

 

 

 

 

 

 

Lors de nos promenades, nous ne manquerons pas de passer voir la Poste, un des ouvrages de Gustave Eiffel et la Basilique Notre Dame.

 

 

 

 

 

 

Pour le reste, nous essayerons de trouver de l’ombre au parc où les Mini Flamants s’en donneront à cœur joie sur les jeux, pendant que les Maxi Flamants se feront accoster par des vietnamiens, de toute age, avides de pratiquer leurs anglais. « I need to practice my English. If my Engligh is good, I will have a better job. »

 

 

 

 

 

 

Nous nous réfugierons dans un café à tendance tokyoïte appelé « Gabi » dans un immeuble un peu improbable puis dans un autre plutôt français « le Parc » où nous resterons faire les devoirs au frais et le blog devant un café latte et cheesecake pendant que les enfants profiterons … d’une salle de jeux (comme une chambre à la maison) ! Le bonheur à tous les étages!

 

 

 

 

 

 

Au milieu de cette masse urbaine, nous retrouvons les cuisines de rues, les marchands ambulants coiffés de leurs chapeaux pointus tellement typiques. Nous dégustons avec délice fruits de la passion, litchis, eau de coco fraîche!! C’est génial!
Nous aurions aussi souhaité assister aux courses de chevaux où les jockeys peuvent avoir entre 10 et 12 ans. Malheureusement, ils ont arrêté, ou ce n’est plus la saison.

 

 

 

 

 

 

Afin de rejoindre Mui Né pour aller nous reposer en bord de mer, nous embarquerons dans un sleeping bus (bus couchette). Il est pourtant 7 heures du matin mais chacun à sa petite banquette inclinable à souhait pour faire une petite sieste ou tenter d’admirer paisiblement les paysages.
Ce sont les vacances chinoises. Nous retrouvons donc nos amis chinois dans chaque coin de rue ou de bus.

 

 

 

 

 

 

Pourtant à Mui Né, nous aurons l’hôtel presque pour nous. Une grande chambre avec 2 lits doubles, une vue sur la piscine et la mer, et le bruit des vagues pour nous bercer. Des  vraies vacances quoi!!

 

 

 

 

 

 

Mui Né est au départ un village de pêcheurs où les complexes hôteliers se sont appropriés toute la plage qui s’étend sur plusieurs kilomètres. D’où nous sommes, nous trouverons qu’à l’inverse de Nha Trang, les constructions ont plutôt bien préservé la vue du littoral.

 

Il n’y a pas grand-chose à faire à Mui Né et ça nous arrange (sinon nous ne savons pas nous arrêter). Entre 2 plongeons, un dans la mer puis un autre dans la piscine, les devoirs et l’écriture du blog (et ses aléas), nous irons quand même faire un petit tour en Jeep « Américaine » pour découvrir :

 

• la vallée des Fées. Pas de gnomes à l’horizon mais une petite promenade les pieds dans l’eau. Nous remontons le petit court d’eau sur le lit de sable rouge jusqu’à une vallée digne des couleurs du grand canyon. La ballade est bucolique.

 

 

 

 

 

 

• les dunes blanches. A 30 km de la petite ville de Mui Né, s’étend un patch de sable blanc digne d’un désert africain. Quelque peu agacés que l’on nous force la main pour se rendre sur les dunes en quad, nous serons tout de même ravis d’y admirer le coucher de soleil avec comme toujours quelques couples de mariés qui s’approprieront les enfants pour quelques photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, notre chauffeur de Jeep nous pose un lapin à 7h devant notre hôtel et nous fait rater la belle lumière sur le retour des pêcheurs à Mui Né. A la place, nous admirerons ceux qui tirent leurs filets depuis la plage directement devant l’hôtel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 heures dont une bonne session piscine plus tard, notre chauffeur nous conduira tout de même :

• au fisherman village, proche du port où les pêcheurs n’en ont pas fini avec leurs filets. Certains attendent encore d’accoster, d’autres trient et rangent leurs matériels. Les familles entières sont là. Tout le monde s’entraide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

• puis sur les dunes rouges cette fois-ci! Le sable est toujours aussi fin mais les pentes moins ardues. On nous propose des morceaux de plastiques en guise de luge mais le peu de pente, les conseils d’autres familles tour mondistes et la chaleur nous démotivent.

 

 

 

 

 

 

• sur le chemin du retour, nous nous arrêterons au marché local pour l’ambiance et quelques fruits. Raphaëlle a la cote et fait la risée d’un banc de copines. Il est 10h et la chaleur est étouffante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rentrerons à pied en croisant une sortie d’école. Les petits en uniformes sont ravis de croiser des Mini Flamants. Nous nous ferons un plaisir de visiter l’école (vide malheureusement). La vue sur la mer depuis la salle de classe nous laissera tous les 4 rêveurs!

 

 

 

 

 

 

Proche de l’hôtel, il n’y a pas beaucoup d’activités à part des bureaux de réservations, ou autres services laundry, spa…. Ahh le spa!!!

 

Je sais qu’en écrivant ce paragraphe je vais perdre une partie de nos lecteurs masculins mais ça sera sans compter, je n’en doute aucunement de la double compassion féminine que j’aurais en retour.

En bon backpack, entre les visites, les enfants, la classe… Eh bien on n’a pas forcément eu le temps de passer chez l’esthéticienne. Qu’à cela ne tienne, je me disais, le Vietnam regorge de salon de beauté/massage/manucure/ presque charcuterie/soudure si on cherche bien.
Contrairement à Saïgon, les prestations du salon en face de l’hôtel précisent bien : half leg (et non pas half left), under arm (et non armpit). Je pars donc confiante. A voir le nom du « Spa », j’aurais quand même dû me méfier.

Après avoir passé les bons fauteuils à pédicure et les tables de massage, je commence à déchanter quand la charmante esthéticienne me montre une table digne de celle de mon gynéco avec un gros néon au-dessus! Vu ma tête (je pense) elle se ravise et m’installe sur une table de massage. Là, elle sort d’un placard pour ne pas dire de la cave, 2 applicateurs à cire datant de Mathusalem. « You sleep a little Madame, need time to warm ». Ok d’ac, je suis contente elle sait l’allumer.

Au bout de 20 mins, elle s’approche avec son outil de guerre vers… mes aisselles!!??? Euh, comment dire? Ça c’est pour les jambes, normalement, non?!
– It’s ok Madame, commence-t-elle en m’arrachant la moitié de la peau parce que son engin ne roule pas et la cire est encore froide!
– Aïïïeuuuuuu!!! Not hot enough!!, je lui cris.
– It’s ok Madame!

Criiiiiiiinnnnncccchh!! Et elle continue d’essayer d’appliquer sa cire en m’arranchant la peau de dessous de bras. A ce stade, je ne peux pas ni partir comme ça, ni avoir une seule aisselle épilée, mon seul répit: les jambes!
– No legs! We don’t do the legs, ok? »
– You don’t do hot wax in western? »
– We do it, but hot! More hot! It should slide! Schuitttt, like this!! » Et me voilà entrain d’imiter l’applicateur de cire!
Une fois, la peau des aisselles labourée, elle m’applique pour bandelette un morceau de tissu (que j’ai d’abord pris pour un kleenex, j’ai du vérifier avant de m’évanouir) et elle me caresse le poil pendant… 10 mins!!!! What’s the ….????

Pendant qu’elle me tapote les poils, elle m’éclairera quand même sur un point:
-In Vietnam, we don’t do wax! (Sans Blague!!!), we don’t have hair!!! Do you want massage after?

Le brossage de poil terminé, elle décide enfin de tirer! Horreur, elle n’est pas satisfaite et on repart pour un tour!!
Tête de Maman Flamant!
Bref, je resterai presque une heure à agoniser pour ne ressortir qu’avec des aisselles en lambeaux et les jambes pire qu’un sanglier!!
Je vous rassure pour fermer la parenthèse, je vais mieux et les sangliers ont déserté le Vietnam!

 

Sur une note plus joviale: le côté resto! Pour ces vacances, nous étions alléchés par le bord de mer et ses poissons. Nous tenterons plusieurs restos qui n’auront finalement pas notre coup de cœur. Tout est souvent frit et perd du coup de sa saveur. Nous trouverons tout de même une petite gargote tenue par 4 filles qui cuisinent des Doners Kebab Vietnamese style ou des salades d’une fraîcheur et d’un goût succulent! Certes ce n’est pas du crabe, ni du poisson mais on se régale. Sinbad deviendra notre cantine du midi. Merci lescoloriesaroundtheworld.wordpress.com/

 

 

 

 

 

 

Les 3 jours de vacances terminés, nous partons pour Hoi An. Au programme, 5h + 12h de bus couchette!

Nous commençons à nous y connaître un peu et pour le 1er bus, nous réussirons à privatiser les banquettes arrière du bus. Plus de place pour les sacs, pour les jambes… Le bonheur!

L’arrivée sur Nah Trang est peu sexy. Maman Flamant restée sur une description de la ville du début du siècle découverte lors d’une mission récente de transcription, se voit fort dépourvue quand nous arrivons dans un presque Las Vegas russe. Le passage éclair à la supérette nous montrera que les prix suivent aussi le porte-monnaie de la population touristique. Juste une heure de pause et nous embarquons dans notre bus de nuit, ultra moderne, flambant neuf aux lumières rouges et bleus (il y a même du Wifi et Maxi Flamant en profite pour écouter le match France/Canada de la coupe du monde de rugby en direct sur RMC et commentaires live avec famille et amis sur WhatsApp!!). Comme dirait Mini Flamant: « Waouh et en plus c’est tout propre ». Nous n’aurons pas notre banquette familiale mais tout se passera pour le mieux.

 

 

 

 

 

Nous arrivons dans un Hoi An endormi à 6h du matin (nous n’avions pas vu le marché!) et nous aurons un peu de peine à trouver un petit café. Toutefois, l’atmosphère, les vibrations de la ville paisible sont palpables et nous touchent très vite. Nous nous sentons bien ici.

 

Avant de venir y passer quelques jours, nous avons rendez-vous à quelques kilomètres dans la famille de Hoa.