Le Brésil, notre dernier pays. Dernière étape du voyage qui n’était pas forcément prévue au départ. Peur de ne pas avoir assez de temps pour visiter cet immense pays, de ne pas savoir par où commencer… Puis vint l’opportunité de rejoindre la famille de Papa Flamant à Sao Paulo puis à Rio et d’y faire notre dernier stop, en mode moins backpacker afin de rentrer tranquillement. C’était sans penser que les JO s’y dérouleraient en même temps!
A l’étape des devis, Zip World ne nous promet rien et nous met sur liste d’attente des billets à pourvoir dès l’ouverture des ventes. C’est au Vietnam qu’ils nous recontactent pour nous avertir que les billets ont pu être pris pour le Brésil même en période de Jeux, sans aucun surplus!! La vie est merveilleuse!
Nous arrivons la tête un peu à l’envers à Sao Paulo. Dans l’avion qui nous amène depuis Bogota, la nuit a été plus que courte. Maman et ses Mini-Flamants s’endorment déjà dans le taxi qui nous mène chez Agnès, la cousine de Papa Flamant. Agnès nous reçoit les bras ouverts dans son appartement baigné de soleil. Il fait la même température qu’à Bogotá mais pourtant nous ne sentons pas autant le froid (parole de Maman Flamant!).
Notre hôte nous a préparé un super petit dej et nous nous délectons tout en partageant les dernières nouvelles familiales. Papa Flamant ne résistera pas à une petite sieste pendant que Maman Flamant papote et que les enfants font un pseudo temps calme. A peine arrivé, notre Mini-Flamant avait repéré la baignoire (« Maman, y’a une BAIGNOIRE!!!!). Il s’offrira une détente thermale comme il en rêvait depuis des mois! Des petits plaisirs qui n’ont (presque) pas de prix. Nous partirons en fin de matinée pour rejoindre le marché central. Agnès nous fait faire le un bon city tour en nous contant les histoires des différents quartiers ou buildings que nous apercevons. Le marché central a subit un make-over il y a peu de temps et les étales brillent. La plupart des denrées sont derrière des vitres réfrigérées ce qui nous change un peu des marchés connus jusqu’à présent. Des vitraux dominent les allées colorées et un demi-étage offre une belle rangée de restaurants avec vue également. Nous déjeunons tranquillement et nous nous laissons guider par Agnès qui connaît tout comme sa poche.
Dans les alentours se mêlent des vendeurs en tout genre: cartes sd, téléphones (nous en avons même profité pour faire remplacer les façades décrépites de nos smart phones), marchands de tissus et articles de fêtes. Nous ferons une petit halte dans la caverne d’Ali Baba où Agnès déniche régulièrement des petits tissus pour Pipoca, petite entreprise de Florence (une autre cousine) à découvrir très rapidement si vous ne connaissez pas encore (www.pipoca.fr)! Nous cherchons du tissu jaune pour le mariage de la petite sœur de Maman Flamant et nous y trouverons notre bonheur! Encore quelques découvertes et nous prendrons le chemin du retour. La nuit tombe et Agnès nous mène dans ses petits endroits. En haut de l’hôtel Unique, une vue incroyable (unique!) sur le tout Sao Paulo nous attend. Nous aurons la chance de pouvoir y prendre une première Caïpirinha en admirant les lumières changer! Nous sommes juste les rois du monde.
Les Mini-Flamants commencent à tirer la patte même si, bien entendu, ils nous assurent qu’ils ne sont pas fatigués. Nous enchaînerons avec un menu pizza/glaces dans les deux meilleurs enseignes de la ville! A 22h, au dodo pour ne rouvrir un œil qu’à 10h le lendemain!! Un peu à plat les Flamants Roses.
Le Mini-Flamant finira sa nuit pendant que le reste de la famille saluera Georges (tonton Flamant) et prendra un petit dej un peu décalé. Nous ne décollerons pas avant midi pour nous rendre dans le quartier branché de la cousine, au temple des Havaianas, passage obligé de tous les brasileiros!!! Un arc en ciel de tongs avec des graphismes en veux-tu en voilà! Nous avons du mal à tenir notre Mini-Flamante! Chacun repart avec sa petite paire. Nous déciderons également de rechausser notre Mini-Flamant pour qui les baskets commençaient vraiment à flancher! Ça sent la fin!!!
Il fait un peu plus frais aujourd’hui et nous serons ravis de nous promener à pied jusqu’à l’avenue Paulista. Ce quartier se refait une beauté depuis quelques années pour récupérer son étiquette de beaux quartiers des affaires. Immenses buildings, Musée d’Art, parc aux végétations amazoniennes… Ça fourmille à l’heure du déjeuner.
Après un petit encas et même un pastel de nata avec notre petit café, nous partirons fouler l’expo File. Installations interactives, visuelles et audiovisuelles, technologies de demain dans l’art d’aujourd’hui en mode réalité virtuelle, nous prendrons un joyeux plaisir à tester tous les postes: jeux d’adresse sur iPad, réalité virtuelle avec déambulation DANS un tableau de Van Gogh, crapahutage dans une construction de scotch au-dessus de l’entrée, Papa Flamant rentrera même dans la peau d’un playboy sur un transat!!! Un bon moment de découvertes!!
Pour terminer cette belle journée, Agnès nous a organisé un diner de retrouvailles avec des amis de jeunesse de Papa Flamant! Les caïpirinhas coulent à flots et les discussions s’enchaînent. Les enfants s’éclatent autant avec Vincent qu’avec Hélène. Hélène nous raconte les avancées lentes des industries vers des techniques plus écologiques. Nous échangeons sur le plaisir que nous avons eu à partager avec les locaux quand nous avons eu la chance de rester assez longtemps dans certains lieux et pris le temps de nous intéresser à leurs vies, leurs cultures, à leur quotidien…
Au vue des nombreuses succulentes Caïpis, la nuit sera un peu plus agitée. Cela n’empêchera pas Papa Flamant de s’éclipser avec son Mini-Flamant au musée du foot. Un musée très bien fait, dans les entrailles du stade Paulo Machado de Carvalho «Pacaembu». Un savant mélange de muséographie, d’architecture et de contenu mais le tout reste assez compliqué d’accès pour des non brésiliens. En effet, le musée retrace essentiellement les grands moments des clubs et de l’équipe nationale. Des morceaux de films, des extraits radios de commentaires historiques de reporters radio, d’ovations des supporters… toute l’euphorie brésilienne envers le ballon rond est présente. Mais cela ne parle pas à Mini-Flamant qui préférerait d’avantage d’images récentes. Quelques images de 1998 et de 2014, des portraits de joueurs connus de lui, de belles infographies théoriques et tactiques, quelques baby foots et un atelier de tir de penalty permettront de le satisfaire. A noter également une très belle exposition de toutes les affiches des Jeux Olympiques depuis 1900 à l’entrée du stade. Une belle façon de rentrer dans la période des Jeux qui commencent dans quelques jours. Une belle matinée entre hommes!
Pendant ce temps, notre Mini-Flamante se fait une grasse mat d’enfer et Maman redévalise Havaianas. À nouveau tous réunis, il est l’heure de partir et de s’envoler pour Rio.
Ces quelques jours sur Sao Paulo étaient extras. Il en faut bien plus pour la découvrir mais Agnès a su nous donner en si peu de temps un concentré qui donne le goût du revenir. Merci la cousine, à dans 2 jours!!!
1h d’avion et nous atterrissons à Rio de Janeiro, notre dernière étape de notre Tour du Monde! Le sourire qui se lit sur le visage de notre Mini-Flamant est enchanteur. Rio, le Brésil étaient ses rêves.
Dès la descente de l’avion, nous scrutons donc le paysage mythique de cette ville. Même avec les nuages, le pain de sucre nous fait l’honneur de pointer son nez. A l’aéroport, nous sommes accueillis par Véronique et Georges et nous partons dans la foulée pour un city tour en voiture! Le standing du voyage en sac à dos prend 10 étoiles. Nous avons même du mal à nous rappeler quand était notre dernier trajet en bus! Nous visitons donc avec nos 2 guides de choix, la baie de Rio, son pain de sucre et la playa vermilla d’un côté, le superbe petit village d’Urca de l’autre. Ce village a gardé son côté portugais très authentique, c’est le premier village d’arrivée des colonisateurs. Le soleil se couche et nous offre une jolie lumière sur Botofago et Flamengo.
Le Christ Rédempteur sur son Corcovado, plongé dans la brume, nous surveille de loin. Pour rejoindre Copacabana, nous empruntons un des nombreux tunnels. Rio est posé sur un relief imposant composé d’une roche volcanique très dure. Il n’est pas rare de voir dépasser des morceaux de roche en plein milieu d’un quartier. Ces tunnels préservent le relief et accélèrent la circulation. Nous posons donc nos bagages sur Copacabana. La nuit est tombée mais cela ne nous empêche pas d’admirer la vue à couper le souffle. Nous sommes à 100 mètres du stade Beach Volley et devant toutes les installations adjacentes. Une vraie fourmilière dans laquelle, ça s’entraîne, ça se prépare, NBC diffuse en direct… C’est impressionnant!!!
Le lendemain matin, une vue spectaculaire sur la mer nous cueille au réveil. Le ciel est bleu azur, la mer est plutôt calme (vu d’en haut) et nous sommes aux premières loges. Après un petit dej de fruits et de tartines au beurre salé (nous continuons notre réintégration et vous ne pouvez pas vous imaginer le plaisir à chaque fois!!), nous partons avec Georges en découvrir un peu plus. Tout d’abord, le couvent San Benito qui saura cacher ses richesses. Plutôt sobre à l’extérieur, l’intérieur n’en est que plus époustouflant! Étonnamment chargée, cette église n’est pas pour autant plombante. Le travail et l’abondance de détails sont appréciables et la rendent plutôt particulière.
En redescendant, un promontoire nous fait apprécier l’énorme réhabilitation de ce quartier nord. Il y a quelques temps se dressait encore une autoroute sur de gros pylônes qui traversait tout le quartier. La vie sous les arcades dans le bruit et les gaz d’échappements étaient des plus lugubres. Les entrepôts des alentours s’abandonnaient peu à peu et décrépissaient lentement. Ce projet de fou fut lancé par le maire de la ville, qui passa à l’action avant que qui que ce soit ne puisse lever un petit doigt. Il verra le jour en peu de temps finalement. La jetée de la place de Maua, où arrivent tous les paquebots touristiques en bordure de la baie, et où débarquaient les esclaves aux 16, 17, 18 et 19ème siècle est aujourd’hui dotée d’un édifice incroyable qui renferme le Museu do Amanha, littéralement le « musée de Demain ». Œuvre de l’architecte espagnol Santiago Calatrava, ce musée est consacré à la création de l’Univers et à l’avenir de l’humanité. La promenade aux alentours s’étend jusqu’au centre-ville et le tram a remplacé les voitures qui circulent désormais souterrainement.
Tout le quartier revit, les entrepôts s’ouvrent peu à peu pour des défilés ou des galeries. C’est considérable et apparemment très apprécié vu le nombre de promeneurs depuis son inauguration. Nous arrivons dans une ambiance de fête à l’avant-veille de l’ouverture des JO. Papa Flamant se trouvera quelques ami(e)s et les enfants ne sauront plus où donner de la tête. Nous ferons le tour extérieur de ce nouveau musée magnifique, avant d’aller déjeuner en hauteur pour contempler le tout! À table, les discussions vont bon train. Georges nous convaincra-t-il de quitter la France, de nous poser ici, ou ailleurs?
Nous poursuivrons notre chemin jusqu’à Ipanema, un autre quartier de Rio, en passant par la Lagoa, une lagune dans les terres, au pied du Corcovado, qui va se jeter dans la mer au niveau de la plage de Leblon. C’est sur la plage suivante d’Ipanema que nous retrouvons le reste de la famille. Cousin de Papa Flamant avec ses enfants et sa belle-famille. Les Mini-Flamants doivent se remettre à l’anglais ou apprendre le portugais et c’est drôle de les voir se mélanger les pinceaux. Thierry parle français, ça sera un peu plus facile pour Gaspard. Sofia et notre Mini-Flamante jouent dans les vagues et ça n’a pas besoin d’explications. L’eau est un peu fraîche et le soleil s’est caché. La petite famille goûtera quand même aux rouleaux puissants et notre Mini-Flamant comprendra très vite les mises en gardes de son Papa. Nous re-tenterons l’expérience sous peu, pour l’heure, il est temps de rentrer. Nous passerons devant quelques pavillons olympiques mais l’ouverture est proche et les queues pour rentrer se dressent sur des kilomètres! Nous sentons tout de même le melting-pot de la ville associé à cette vague de touristes du monde entier et c’est plaisant! L’esprit des jeux n’est pas loin!!
Le lendemain sera une journée assez spéciale. Plutôt calme en début de journée, Maman Flamant aura même la chance de se faire masser par une amie japonaise d’Agnès qui fait partie de la famille. Carol me trouvera « quelques » tensions et me dénouera délicatement jusqu’aux oreilles qui peuvent également faire un mal de chien!!! Heureusement Georges avait prévu tous les outils nécessaires pour que je me sente détendue!
Nous tenterons de voir passer la flamme mais elle a été arrêtée en plein parcours par des manifestations. Elle bifurquera donc sans nous donner une chance de l’apercevoir. Qu’à cela ne tienne, nous allons avoir la chance de la voir d’encore plus près. La chance du flamant frappe encore et nous serons invités à participer à la cérémonie d’ouverture!!! Danse de la joie, cris des Sioux, nous nous contiendrons pour ne pas sauter dans toute la maison, mais nous sommes juste over the moon.
Le départ de la maison est donné pour 16h. L’excitation monte. Nous rejoindrons le stade du Maracana en métro. L’ambiance est déjà palpable! L’arrivée se fait le plus simplement possible et nous enchaînons les rencontres avec les différents supporters. Sur place, nous retrouvons le reste de la famille et nous entrons avec émotion dans le stade!
Les petites heures d’attente passeront rapidement. Regarder les gens se prendre en selfie sera juste un passe-temps de choix et une bonne rigolade. Seul bémol, les estomacs crient famine et nous aurons du mal à les satisfaire. Bonbons au fond du sac, glaces et Coca-Cola, tous les ingrédients sont là pour rendre nos Mini-Flamants dans le summum de l’excitation!! Une animatrice lance les préliminaires en nous apprenant quelques pas de danses et quelques codes pour participer au spectacle. Elle tentera même de faire faire plusieurs « OM » d’unité au stade entier. Ce son bouddhiste est utilisé pour recentrer, apaiser, soigner. C’est une vibration très puissante, et accompli ensemble, elle peut être juste incroyablement envoûtante. Sur un stade en délire, c’était un sacré challenge mais l’intention d’unir ces milliers de personnes du monde entier était en soi formidable. Puis arrive enfin le décompte et le spectacle commence!!! L’ambiance monte encore d’un cran et nous sommes touchés par l’hymne national chanté par le stade entier! Les lumières s’éteignent et laissent place aux danseurs pour nous conter l’histoire du Brésil! Jeux de lumières, feux d’artifices, musique et tableaux magnifiques! Tout y est et nous avons des étoiles plein les yeux! Je ne vous parle même pas des yeux de Papa Flamant, quand Gisèle.B défile au son de « The Girl from Ipanema ». Allez, il ne nous manquera juste une petite caïpi pour devenir des total Cariocas! Eu so brasileiro con muito orgullo con muito amor !!!
Puis ce sera le défilé des athlètes. 217 délégations qui nous laissent rêveurs devant le nombre de pays encore inconnus par les Flamants! Nous applaudirons fortement chaque passage d’un pays traversé pendant notre périple et bien entendu nous saluerons avec fort enthousiasme notre belle équipe de France menée par Teddy Riner. Drôle de sentiment toutefois de se sentir si chauvin alors que nous n’avons pas foulé ses terres depuis presque un an. Nous découvrirons également de nouveaux pays dont nous ne soupçonnions même pas l’existence et nous nous ravirons de voir défiler les athlètes réfugiés du monde sous un drapeau olympique plus que significatif! Nous jouerons de notre voix la plus claire pour accueillir les athlètes Brésiliens et la flamme olympique!! Que du bonheur!!! Et quelle chance!!! Les flamants sont aux anges et nous ne serons pas prêts d’oublier cette soirée! Petit, Papa Flamant a de multiples fois été réveillé en pleine nuit pour regarder cette cérémonie en direct avec sa grand-mère (Mamita de Cordon). Aujourd’hui, il est présent, en live sur place.
Le retour se fait le plus calmement possible malgré la marée humaine qui se dirige vers le métro. L’organisation est juste incroyable. De retour à la maison, tout le monde y va de son commentaire autour d’un pique-nique /petit dej improvisé. Nous finirons même sur un reblochon avec son Sancerre rouge !!! Quand nous vous disons que c’était une soirée de dingue!!! Il est 3h et nous irons tous nous coucher avec une banane d’enfer! Merci encore à nos hôtes! Nous terminons ce tour du monde en apothéose!!
Le réveil du lendemain est un peu tardif et nous ne sortirons pas avant le début d’après-midi pour rejoindre la plage et nos amis tourdumondistes « D’un tour d’un monde » avec qui nous nous étions promis (au Pérou pour ceux qui suivent) une caïpi à Rio. Ils sont aussi sur la fin du voyage et cela fait énormément plaisir de les retrouver. Les enfants s’éclatent dans le sable et dans les vagues. Nous échangeons sur nos derniers pays traversés un verre à la main, il y a juste pire comme vie! Oui, là, vous pouvez dire que nous sommes en vacances et plus en voyage!! Remarque que pour nous, cela fait quelques semaines que c’est beaucoup beaucoup plus cool!
Maman Flamant quittera ce beau petit monde en fin d’aprèm pour s’offrir l’ultime séance ou séquence d’épilation. Et franchement se faire épiler après une caïpi sur la plage, ça vaut le détour! Je pense même importer le concept tellement l’expérience sera concluante: c’est bien la première fois que Maman Flamant s’endort en pleine séance d’épilation! Quand je dis s’endort, c’est à la limite du ronflement quand même. C’est l’endormissement tête écrasée dans le coussin, la bouche ouverte… Un véritable écrasement! Certes l’alcool a sûrement aidé mais je pense également que la technique de la boulette de sucre était juste incroyable. Dotée d’une douceur extrême, elle m’a bichonné pendant une heure avec seulement un petit morceau … de sucre en pâte! Sorti tout droit de son petit tiroir, elle malaxe cette petite boule collante avant de l’appliquer et décoller gentiment. Beaucoup plus doux que les grandes bandes de cire, elle mettra 3 fois plus de temps mais cela rendra ce moment presque « agréable ». Qui l’eut cru!!! Pour couronner le tout, Maman s’offrira même une manucure ET pédicure!!! La folie d’une tour du mondiste!!
Le lendemain, nous retrouvons nos sympathiques compagnons de voyage pour visiter le Jardin Botanique. Malheureusement, nous nous casserons les dents sur le portail fermé pour cause de passage de course olympique!! Si seulement leur site internet l’avait indiqué. Un peu décontenancés, nous revoyons nos plans puis nous partons pour la Favéla Mickael Jackson où logent nos amis. La petite marche d’une heure, nous remet les pattes en route. Il faut dire que depuis notre arrivée, nous avons la chance d’être conduits, de ci, de là, et nous en oublions nos gambettes habituées à plus de crapahutage! Pas de souci, nous aurons notre lot aussi. Sur le chemin nous passons proche du Club France et reconnaissons même Alain Bernard qui rentre au même moment. Bon d’accord, nous avons mis du temps à remettre son nom sur la carrure en T du bonhomme à 2 têtes de plus que nous qui descend de son taxi juste devant nos pieds mais Papa Flamant sera perspicace! Au détour d’une petite photo, un volontaire nous explique en quoi consiste le centre et nous donne presque l’envie d’y revenir.
Nous poursuivons notre route jusqu’au bas de la favéla. De la se dresse une multitude de petites maisons colorées suspendues à la colline. Pour reposer les petites jambes, un ascenseur va nous faciliter la moitié de la montée. Nous nous enfonçons alors dans un dédale de mini-ruelles, d’escaliers et de rampes à travers les bicoques qui se grimpent les unes sur les autres. Les musiques et les sons sortent de part et d’autres dans une ambiance joviale. Ça chante d’un côté, les enfants jouent et crient de l’autre et le tout résonne.
Cette favela est en réalité le quartier de Doña Marta. Son surnom de « Mickael Jackson » fut donné après le tournage du clip du King de la Pop, dans ces mêmes rues pour le plus grand bonheur de tous. À mi-chemin, nous nous retrouvons sur une esplanade avec sa statue et une fresque à son effigie. Tout en haut, nous tombons sur la petite chapelle où se tient un service au même moment puis le stade de foot, où l’on s’en donne à cœur joie.
Après une petite pause, nous décidons de rejoindre le point de vue de Santa Marta par la forêt. Nos éclaireurs nous conduisent encore plus haut avant de crapahuter le flanc de montagne. En haut, la vue est imprenable. Le tout Rio à 360°!!! Nous tenterons un petit coup de cerfs-volants sur la piste d’héliport mais nous avons été vite arrêtés par la gardienne des lieux.
Nous redescendons gentiment tout le long de la favela en croisant d’autres curieux. Depuis les pacificateurs, le nombre de touristes augmentent. Dans quelques années, avec un peu de nettoyage et des installations d’assainissement plus conformes, nous verrons surement arriver une clientèle bien autre. Bon ou mauvais, comme dans tous les cas, il faudra faire attention aux excès pour que tout le monde s’y retrouve.
Notre journée s’étirera en grande marche d’une vingtaine de kilomètres. Nous repasserons au Club France sans pouvoir y entrer. Nous longerons la lagune et les bassins d’avirons, puis nous rejoindrons la plage d’Ipanema pour un dernier verre avec les amis! Nos routes se séparent à nouveau et chacun termine son tour du monde doucement. Rendez-vous dans les Alpes!
Les prochains jours seront un grand melting-pot de JO, rencontres, plage et petits achats. C’est notre dernier pays et nous décidons de nous lâcher un peu pour rapporter quelques souvenirs. Les frustrations n’ont pas été grandes pendant le voyage. Le fait seul d’être en sac à dos limite très vite les envies tout comme le budget d’ailleurs. Nous nous sommes laissés aller quelques fois quand nous savions que nous aurions un peu de visite pour ramener nos folies et nous avons envoyé 2 colis en tout par la poste. Le reste est dans la tête, dans nos yeux, dans nos cœurs et souvent dans le blog! Agnès mènera Maman Flamant dans la caverne d’Ali Baba du quartier Saara. Bricoles et pacotilles, tissus et fournitures, Maman tentera de trouver des petits goodies pour le mariage de Tata Flamant, des petits cadeaux… Chaque petite façade colorée est garnie de la tête au pied. Des églises minuscules accueillent les riverains pour une petite prière, la messe du jour ou une petite bougie. Au coin de la rue, nous nous arrêterons chez Colombo. Ce café comme quelques autres maisons de tissus ou de vêtements est resté dans son jus. Boiseries, miroirs et vitraux, plafonniers incroyables dans cette ruche de pâtisseries et de mets portugais. Nous craquerons sur un pastel de nata, quindim de camisola spécialité à base de coco, queijadinha… et d’autres douceurs à rapporter à la maison faute de ne pas avoir la place de déguster sur place!
Dans ce coin-là se trouve également le cabinet royal portugais de lecture. Actuellement en plein réaménagement, (donc pas de photos) il vaut quand même le détour. Balustrades, mezzanine, bibliothèque démesurée, tout est en bois ciselé. Nous nous croirions en pleine bibliothèque d’Harry Potter. Même le coffre du secrétariat pourrait servir de déco au film. Incroyable!!
Côté rencontre, Papa Flamant retrouvera un ami de prépa et sa famille installés à Rio depuis 2 ans déjà. Les enfants s’entendent à merveille. Notre Mini-Flamante passera sa soirée à jouer avec Alice à la poupée (baignoire, poussette… le paradis sur terre!) pendant que Mini-Flamant s’entraînera au judo, révisera ses Pokémons et découvrira le Guinness book des records avec Enzo et Pedro, laissant leurs flamants de parents papoter de voyages, vie à l’étranger, triathlon et Iron Man.
Notre retour se rapproche et tout va très vite dans nos têtes. Nous avançons presque à reculons quand il s’agit de retrouver notre douce France qui nous manque pourtant un peu!
Puis il y a aura l’arrivée d’une autre cousine de Papa Flamant avec toute sa famille. Les enfants en rêvaient. Ils étaient dans les starting-blocks, et ne lâcherons pas leurs cousins d’une semelle. Seraient-ils en manque d’échanges avec des enfants??
Les séances plages et Olympiades s’enchaîneront. Il faut dire que depuis l’ouverture, nous avons déjà réitéré l’exploit d’assister à deux autres épreuves: Hand Ball et Beach Volley. Le terrain de Hand Ball se trouvait dans le complexe de Barra en plein village olympique! La ligne de métro qui dessert le parc est accessible uniquement par les détenteurs de billets des JO. Tout est organisé aux rasoirs et l’arrivée sur le campus à quelque chose de grandiose. Les stades se sont multipliés tels des poupées russes. Les boulevards qui les traversent sont parfaitement indiqués et même s’il nous a fallu presque 2h pour venir tout se passe calmement.
Quand nous arrivons dans les tribunes, il nous reste seulement 15 mins avant le match des bleus. Juste le temps de peinturlurer les enfants et c’est parti!! Les gradins ne sont pas pleins mais il y a suffisamment de supporters français pour soutenir nos joueurs!! Première mi-temps un peu serrée. Les qataris résistent bien. Par contre, en deuxième mi-temps, ils se laisseront totalement dépasser par nos compatriotes! Grosse ambiance!! Maman Flamant donne de la voix, les enfants suivent sans limites et nous passerons un excellent moment.
Le match suivant oppose les allemands qui sont tout autour de nous aux polonais. En soutien à Angelika, qui s’est envolée pour la Pologne la veille au soir, nous soutenons son pays en catimini! Le match est beaucoup plus disputé et l’écart entre les deux équipes reste minime jusqu’à la fin. Un très beau match et des flamants à fond jusqu’au bout!!
Avant de repartir, nous profiterons des installations mourant d’envie de voir d’autres compétitions. Nous entendons l’applaudimètre décollé dans l’enceinte de la piscine. Nous voyons de plus en plus de monde arriver avec son drapeau! L’ambiance est vraiment bonne! Petit tour au mégastore avant de grignoter de la bonne junk food (étonnant tout de même dans la Mecque du sport!!) et nous rebroussons chemin pour se retrouver au coucher du soleil sur Ipanema! Elle n’est pas belle la vie!
Le soir même, Papa Flamant et sa Flamante iront profiter d’une soirée en amoureux au Beach Volley! C’est là que profiter prend tout son sens: d’une part Maman Flamant a un mal de tête tonitruant (oui, je sais d’habitude c’est plus tard mais bon, j’ai rien demandé à personne moi!), d’autre part les matchs des filles sont clairement favorisés pour un public masculin. Quand tu vois que les filles sont en petites tenues et que les mecs débarquent avec un short long jusqu’aux genoux et un t-shirt!! C’est un peu injuste!!! Pourtant je suis sûr que s’ils avaient été en petit maillot, mon mal de tête serait passé plus vite!! En tout cas l’ambiance est au rendez-vous!! Le présentateur hurle tellement dans son micro qu’on l’entend depuis l’appartement. Les matchs sont assez courts finalement mais très bien joués.
Quelques jours plus tard, nous assisterons aux finales du rugby à 7. C’est avec toute la famille que nous partons au fin fond de Rio pour rejoindre les installations montées dans le parc militaire de Deodoro. Même partis avec 2 heures d’avance, nous serons en retard pour le premier match que remportera la France pour se classer 6ème. Nous assisterons aux 3 autres et verrons les Iles Fidji remporter leur première médaille olympique de tous les temps et elle est en or!! Ils élimineront les anglais à plat de couture!! Nous serons tout fiers de voir Romain (Cap sur le globe) que nous avions rencontré au Chili et au Pérou être leur porte drapeau pendant l’hymne national! La grande classe!
Le lendemain, une partie des flamants roses ira se promener sur le Boulevard Olympique. Écrans géants, fan zone et une multitude d’activité mais aussi une foule immense qui les empêchera d’aller admirer les fresques murales de Kobra (photos by Agnès qui y retournera) et des graphs en cours de l’équipe olympique des réfugiés.
Pour notre dernier week-end de ce tour du monde de folie, nous opterons pour le top du top. Au petit matin, visite au Corcovado, la troisième nouvelle merveille du monde! Les places pour le petit train à crémaillère sont vendues depuis bien longtemps apparemment (nous sommes en plein weekend de JO!!). Nos deux anges gardiens (Véronique et Agnès) nous mèneront jusqu’au départ des navettes. Tickets en poche et 10 minutes de navette plus tard, nous sommes en tête à tête avec le Christ Rédempteur! Depuis le début, je le trouvais un peu riquiqui au sommet de son pic karstique, mais une fois nez à nez, c’est autre chose! Bigrement majestueux, on se fait limite un torticolis en regardant en l’air. Nous sommes dans les premiers bus et nous accéderons simplement au bout de la plateforme qui nous donne une vue juste imprenable sur le tout Rio!! Avec en prime le Pain de Sucre qui joue les timides.
Encore une fois, c’est assez fabuleux de voir cette ville nichée au creux de ce relief de verdure, d’une baie gigantesque et même des lagunes. Les installations olympiques sont visibles depuis si haut et nous nous amusons à les reconnaître. Le temps de faire le tour et le parvis est envahi de monde.
Il est temps pour nous de rentrer pour profiter encore une fois de la plage. Il fait bon, les vagues sont plutôt importantes et les enfants s’en donnent à cœur joie tout en restant vigilants. Une fois délogée par la mer montante, Maman Flamant passera son temps à admirer la vie brésilienne à la plage. Petits bikinis, vendeurs ambulants, joueurs de volley ou de foot beach! C’est un vrai défilé! En grand curieux nous goûterons un peu de tout: le fromage grillé (une sorte d’haloumi délicieux), les caipis, le mate léo (thé froid au citron) des Globos (grosses chips de manioc tantôt sucrée / tantôt salée), empanadas argentine ou encore noix de coco fraîche!! Petit paradis!! Sour l’œil attentif des maîtres-nageurs quand même!!!
Pour terminer cette belle journée, Agnès et Georges nous conduiront au Pain de Sucre pour un magnifique coucher de soleil!! Service 12 étoiles, nous vous disions!! Le téléphérique nous mène sur le premier pic où nous avons déjà un beau point de vue: la baie, les régates olympiques, la nageuse de JR. Dans Rio, il était également possible d’admirer un sauteur en hauteur fosbury incroyable, en plus de ses photos aujourd’hui mondialement connues.
Dans la file d’attente pour monter tout en haut (396m), nous ferons connaissances avec des chiliens, des fidjiens et des colombiens!! Nous adorons ces rencontres et ces échanges.
La longue file d’attente nous fait douter d’être en haut avant le dernier rayon! Mais pas du tout. Nous aurons tout le loisir d’admirer la baie entière, les contours ciselés jusqu’à l’horizon baignés dans une magnifique couleur dorée. Seul le Corcovado se cachera à son tour dans une enveloppe de nuages! Nous savourons et Papa Flamant nous régale d’une caïpirhina (encore) pour fêter ces derniers jours de voyage incroyables. Quelle chance nous avons de terminer devant tant de beauté!!!
Pour l’ultime journée, nous bouclerons la boucle en partant de bonne heure pour découvrir la baie depuis Niteroi. Cette ville se trouve en face de Rio. Un pont de 14km nous évite de suivre la courbe de la baie sur plus de 100km. Nous y retrouvons de nombreuses constructions d’Oscar Niemeyer, architecte brésilien de renommée. Ses bâtiments ou ses peintures sont très épurés et facilement reconnaissables. Théâtre, cinéma, promenade ou encore musée, une dizaine d’édifices malheureusement pas toujours exploités. Le musée a une position géographique fabuleuse. Il semble lui-même posé délicatement telle une soucoupe volante et offre une vue magnifique sur les alentours.
En suivant la côte, nous quittons peu à peu la ville pour trouver quelques villages de pêcheurs en bord de baie ou de criques. C’est déjà un autre Brésil! Tout aussi coloré mais presque plus authentique. Sur la plage d’Adam, se déroulent des cérémonies en chansons. Les costumes sont précis, les fleurs et objets de rituels forment des autels. C’est très prenant vu de l’extérieur et nous aimerions en savoir plus. Ces rites venus souvent des communautés noires (anciens esclaves) sont encore très importants selon les régions.
Nous atteindrons finalement le fort de Santa Cruz qui marque l’entrée de l’autre côté. Nous faisons incroyablement face au Pain de Sucre et au Fort d’Urca. Une vue encore inédite sur Rio. La visite guidée du fort sera mené par un soldat de la première division d’artillerie du fort. Avec le fort d’Urca juste en face et un autre rocher aménagé en point de surveillance stratégique, il protège la baie de toutes les invasions. Même la chapelle a une vue stratégique au cas où un malheureux bateau de pirates ou ennemis oserait s’approcher des côtes.
La prison fut utilisée jusqu’en 1986. Aujourd’hui la forteresse abrite seulement un régiment. Riche de toutes ces explications, nous reprenons la route pour Rio. Georges nous convie à nous rafraîchir en buvant une caïpirhina au maracuya et en dégustant des casquinha de siri. Absolument exquis. La chair de crabe est cuisinée dans un mélange d’herbes, de sauce et de petits légumes! Cela ne nous empêchera toutefois pas de nous remettre à table à notre arrivée. Je ne sais pas si nous arriverons à passer la porte demain pour repartir tant nous nous régalons de tous les mets de Véronique et Nativa!
En fin de journée et parce que nous n’en avons jamais assez, nous voilà repartis pour un 4ème point de vue. Proche de notre lieu de résidence, nous entrons encore une fois dans une base « militaire » avant de grimper une petite demi-heure au milieu de la végétation. Là, nous ferons la connaissance des ulubus, des petits singes trop mignons qui semblent très intéressés par les petits marcheurs que nous sommes. Espiègles et furtifs, ils nous accompagneront toute la montée.
Au sommet, une lumière somptueuse nous attend. La plage de Copacabana est déjà dans l’ombre mais nous entendons d’ici les cris et applaudissements d’une foule en délire regardant le Beach Volley. De l’autre côté se tiennent les épreuves de régates, admirées également par des supporters de l’équipe américaine. Le Pain de Sucre encore une fois prône majestueusement fouetté au pied par les vagues de l’océan. Au loin le Corcovado est baigné dans la lumière. Nous ne nous lassons pas de ces couleurs, de ces reliefs…
Les Mini-Flamants profiteront d’une baignade du soir en redescendant. L’accès à la mer est tellement facile et les enfants tellement addicts qu’il est difficile de faire une journée sans un plouf sous peine de soupe à la grimace pour le reste de la soirée! Cela ne les éteindra pas pour autant! Nous assisterons donc tous au 100 mètres à 22h15 remporté une nouvelle fois par Usain Bolt avant de coucher les enfants et de sortir entre grands. Dernière caïpi à l’Académie de la Caïpirhina pour fêter dignement cette dernière soirée du voyage!! Aucune peur ne nous anime et nous rentrons la tête remplie de souvenirs. Quelques appréhensions puis peu d’attentes finalement. Nous nous laissons porter dans l’élan d’un rêve qui s’est accompli sans aucune embûche!!!
Au petit matin, nous voilà à nouveau dans nos sacs à dos. Nous ne nous étions jamais arrêtés si longtemps. Notre Mini-Flamante n’a plus très envie de rentrer et me fait tout un speech sur la probabilité de vivre à l’étranger si toutefois nous lui payons un petit billet d’avion de temps en temps pour aller voir sa famille et ses amis en France: « Parce qu’au début, j’avais pas trop envie de faire un tour du monde, je ne pensais pas que ce serait comme ça, et en fait c’est pas mal!! » Effectivement, je crois que cette année était « pas mal ». Ce qui me rassure surtout c’est qu’apparemment Raphaël, le fameux bébé qui a failli plus d’une fois finir le voyage seul, lui aurait aussi confié qu’il avait adoré chaque endroit!! Tout le monde est comblé! Nous sommes ravis!
Dernier achat de fruits à remporter, dernière baignade, dernier massage de Carol qui nous a juste dorlotés pendant tout le séjour, dernier repas délicieux avec une bonne salade (nous nous ne lassons pas des bonnes choses), dernière photo et un Happy Birthday avec une journée d’avance avant de lever l’ancre et quitter la famille. Nous avons été choyés jusqu’aux derniers instants. Nous vous en sommes 1000 fois reconnaissants. Finir notre rêve en beauté comme cela était juste une pure merveille! Le réveil sera un peu dur mais que de souvenirs nous remportons avec nous! Muito brigado Georges et Véronique, Muito brigado Agnès, Muito brigado Carol et Nativa, Muito brigado les cousins!!
L’aventure ne se terminera pas tout à fait là. Notre premier avion aura 2 heures de retard, ce qui nous fait douter de la plausibilité d’un second vol dans les temps. C’est vrai que nous aimerions bien rester plus longtemps mais louper notre dernier avion et devoir se repayer 4 billets pour Paris était une perspective moins alléchante! Branle-bas de combat à l’arrivée à Sao Paulo: Maman Flamant part avec les passeports dans une course folle avec sa Mini-Flamante pour rejoindre l’autre terminal et effectuer un pré-check in afin qu’ils ne nous oublient pas trop vite. « C’est fait Madame, mais votre mari doit arriver dans les 20 minutes sinon nous devrons annuler votre check in! » Nous croisons les doigts et imaginons Papa Flamant dans la même course folle avec les bagages et son Mini-Flamant pour nous rejoindre au plus vite. Chance de Flamant, nos bagages sortent littéralement les premiers et les garçons arriveront 5 mins avant la fermeture!! Restent à passer la douane puis les différents contrôles. Nous arriverons pendant l’embarquement à bon port!! Nous serons bien dans l’avion qui nous ramène à la maison! Une fois, à bord et dans l’euphorie du moment, Maman Flamant essaie d’organiser un petit souvenir d’anniversaire pour Papa Flamant. Pour des raisons de sécurité et depuis 11/09/2001, il n’y a aucun moyen d’accéder au cockpit pendant le vol. Par contre, l’hôtesse plus que touchée par notre fin de périple nous offrira une coupe de champagne et deux trousses de première classe pour les enfants!! Tout le monde est aux anges!!!
Le vol sera plutôt facile même si nous ne dormons jamais très bien dans un avion. L’arrivée se fera en douceur, mais nous vous en gardons un peu pour notre dernier post ;))
Merci pour ce magnifique dernier article. On vous a suivi toute cette année et vous nous avez fait rêver. A notre tour de vivre cette expérience. Nous sommes partis pour 11 mois il y a 11 jours. Vous pouvez nous suivre sur http://www.magnitude333.com. On n hésitera pas à vous demander des petits conseils si besoin car votre parcours ressemble beaucoup au nôtre. Merci encore. Bon retour en France et bon courage pour la reprise. Jonas, Alain, Alexandra
Merci Alexandra de ton message.
Nous vous souhaitons un excellent voyage.
Profitez en tous les jours comme nous en avons profité. Faites de belles rencontres…
Nous restons à votre disposition pour tout conseil (petit ou grand)…
Nous continuerons à voyager grace à vous.
Bien à vous,
Papa Flamant
Du tout 1er article au Japon jusqu’à ce dernier récit d’un séjour exceptionnel à Rio (« trop de la chance les flamants ! »), cela aura été un grand plaisir de vous lire. Les belles photos, les détails, l’humour et l’émerveillement communicatif nous ont fait rêver et voyager par procuration. Bonne reprise/ré acclimatation et surtout essayez de conserver toutes les bonnes ondes positives accumulées lors du voyage le plus longtemps possible !
NB : contente de savoir que Raphaël est rentré sain et sauf 😉 Et Floyd ? Est-il en bon état, après tant de kilomètres et heures de vol ?
Merci Florence,
Promis au prochain couscous, je viens avec Floyd… qui a inventé une nouvelle couleur… le rose sale…
Il faudrait qu’il passe à la machine.
A bientôt, et prends bien soin de toi.
Papa flamant et ses flamants