Voici notre retour sur les défis et activités que vous nous avez proposés pour l’Argentine.
Les Haut-Savoyards souhaitaient donc voir Mélanie monter un étalon avec un Panama sur la tête !
Et admirer Maman Flamant sur un étalon, voir même un canasson, pouvait se révéler être un véritable challenge en soit. Nous avons toutefois bénéficié des meilleures conditions au monde pour rassurer Maman Flamant et la mettre dans les meilleures dispositions envisageables.
Lors de notre séjour de rêves, au cœur de la province de Corrientes, dans le berceau des missions Jésuites et des premières estancias du pays, nous avons été conviés à une cabalgata. 3 heures, au milieu des vaches, des taureaux, des carpinchos, des cerfs, des oiseaux avec des vrais gauchos, nous ne pouvions pas rêver mieux. Pas encore de triple galop pour Maman Flamant mais pas loin ! Ne dompte pas « surprise », qui veut !
Petite précision pour les éventuels étourdis, nous n’étions pas au Panama mais en Argentine où les gauchos portent plutôt des bérets (boinas). Alors pour le panama, il n’était pas précisé, qui de la cavalière ou de l’étalon de Maman Flamant devait le porter… alors c’est Papa Flamant qui s’est chargé de coiffer un superbe chapeau en peau de kangourou made in Australia.
Concernant la Flamingo Box, les challenges et les activités étaient :
(Challenge 1) : Boire un mate avec des gauchos
En arrivant à Ushuaia, nous avons acquis le nécessaire pour préparer notre propre maté : la hierba à maté, le maté (sorte de calebasse dans laquelle on verse puis on boit le maté), la bombilla (paille qui permet de boire le maté) et le fameux thermos que les argentins, chiliens, uruguayens, paraguayens et paraît-il quelques brésiliens, se trimbalent, se coltinent à longueur de journée, en plus de leurs sacs, de leurs téléphones et tutti-quanti.
Nous étions donc prêts pour partager notre maté organique (of course) avec des argentins, gauchos ou non.
Mais nous avons eu la chance de partager bien d’avantage que du maté avec les gauchos… De la petite grillade sur le pouce, aux fous rires des ratés de lassos pour attraper le veau qui se fait la malle, à la sortie à cheval, au marquage du bétail, à la castration des jeunes mâles, aux discussions football (boca junior / river plate), ce sont des moments rares et privilégiés que nous avons eu la chance de passer avec les différentes équipes de gauchos de l’estancia. Pour une fois qu’un gaucho fait rêver Papa Flamant, il fallait le souligner. Gracias a ellos !
(Challenge 2) : Refaire une « main de Dieu » devant l’entrée de l’école supérieure de mécanique
C’était il y a 30 ans. Diego Armando Maradona, au sommet de sa gloire, marquait contre l’Angleterre deux buts de légende : la « main de Dieu » puis un chef d’œuvre en solitaire.
Etre à Buenos Aires lors du Super Clasico (Boca Junior vs River Plate), aller visiter la Boca… auront été autant d’occasions pour raconter à Mini-Flamant certaines des frasques de Diego, lui montrer ses plus beaux buts dont le plus beau but du siècle… 52 mètres, 44 pas, 10,6 secondes, 14,4 km/h, cinq adversaires éliminés, deux autres qui ne parviennent pas à l’atteindre.
Mini-Flamant se rendra bien compte du vol affligé à l’équipe d’Angleterre, comprendra le mythe Maradona et surtout se rendra compte du chemin qu’il reste à Lionel Messi (et Javier Pastore) pour afficher la même aura avec le maillot Albicete.
Toutefois, pendant notre séjour, nous ne sommes pas allés visiter l’ESMA, (l’Ecole Mécanique de la Marine). Nous avons abordé avec les enfants, les problématiques des années de dictatures au Chili et en Argentine, mais n’avons pas souhaité visiter ces tristes lieux avec eux. Alors pas de main de Dieu devant ce lieu. Nunca mas !
(Activité 1) : Prendre une leçon de tango à Buenos Aires
Nous avions entamé notre initiation en allant dans le quartier de San Telmo, à la plaza Dorrego, qui en fin d’après-midi, se transforme en une piste pour les danseurs. Les enfants, encore plus que les parents étaient captivés par ces pas de danse improvisés.
Il nous fallait absolument en savoir d’avantage sur ce merveilleux équilibre dansant. C’est donc sur les excellents conseils de Marie Karine et du tout aussi excellent carnet d’adresses de violetadeyapa que nous avons réservé chez « We are Tango », petite salle très intime, quelques tables autour de la piste, les musiciens et un couple de danseurs.
Histoire du tango, évolution dans le temps, giros avec ou sans planéos, molinetes, media lunas, ganchos, barridas… Nous désirions tout savoir, mais surtout tout admirer de ses passements de jambes parallèles, sécantes, lents, rapides, ultra rapides… pratiqués dans les milongas.
Et après une heure de show (chaud), à admirer nos deux danseurs (colombiens de Medellin), à écouter nos trois musiciens + chanteur et à déguster quelques hesperidinas, nous avons été tous les 4, conviés à apprendre quelques pas… Un, dos tres… Abrazo, Adelante, Atras
Alors, vous nous les validez nos challenges ???
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