Tokyo – Part 3!

 

Odaïba entre futur et traditions.

Entre Mangas, Sumos et Hello Kitty.

Et du haut de la Sky Tree Tower à notre dernier dîner à Tokyo.

 

 

 

 

Pour aller sur l’île totalement artificielle d’Odaïba, il faut prendre la ligne Yurikamome (La Mouette Rieuse) qui file entre les buildings et après une grande boucle nous fait longer le Rainbow Bridge. Sur l’île, il y a principalement des malls, des bureaux comme le Tokyo Exchange Center, le Miraikan (musée de l’innovation), des parcs d’attractions (Disneyland Tokyo) et un Onsen (bain public traditionnel) : l’Oedo Onsen Monogatari. Aujourd’hui, nous sommes donc passés du futur au passé en 3 rues!

 

 

 

 
Au Miraikan, la chance nous a souri en nous offrant en exclusivité une exposition Pokémon Lab! Autant vous dire que mini Flamant Gaspacho était heureux. Chacun de nous reçoit donc une Pokémon Bal et à l’aide de 4 indices (12 types d’indices différents) il faut retrouver le Pokémon caché dans sa boule. Et pour ceux qui ne connaissent ni les Pokemons, ni le Japonais, c’est pareil!
La suite des étages nous a emmené dans une ville en 2050, une capsule spatiale, une démo de Asimo, un robot très avancé, le décryptage d’un code binaire, ou encore la dernière Androïde née.

 

 

 

 

 

 

Les explications sont essentiellement en japonais et le niveau est assez élevé. Ce qui n’empêche pas que la plupart des familles visitent avec des enfants en bas âges. Nous avons trouvé le tout un peu compliqué ou difficile d’accès pour les enfants (et même le papa). Mais rien que pour le Pokémon Lab, la visite sera validée par les mini Flamants.

 

 

 

 

 

 

 

Après une petite balade pour passer le bonjour à Gundam (un genre de Goldorak, héros Manga le plus connu) et appréhender un peu le reste de l’île, direction Oedo Onsen. Et là, c’est génial!
Cela paraît très surfait pour faire plaisir aux touristes mais quand on remarque que l’on est 3 familles d’européens sur les centaines de curistes, on se dit que c’est du vrai!
Dès le départ, on nous attribue un casier avec une clé et un code barre, et un Yukata (kimono).
Le bracelet à code barre sera notre porte monnaie pour toute la durée de notre mini cure. Une fois en Yukata, on retrouve les garçons dans un hall en bois mais plutôt dédié aux salles de jeux et de gargotes pour manger.

 

 

 

 

 

Nous avons l’embarras du choix quant aux activités. Nous commencerons par le foot bath, petit chemin artificiel en galets de différentes tailles histoire de se masser (ça peut être trèèès douloureux) dans une eau à 35°C. Les mini Flamants iront se faire grignoter les pieds dans la Fish Therapy.

 

 

 

 

 

Puis nous nous séparerons une petite heure pour aller dans les bains à proprement dit (beau jeu de mot! Hein JC?). Hommes et Femmes sont donc séparés. On nous prête une grande et petite serviette, on se met tout nu et… On va faire griller des saucisses (pardon, private joke) et on va se laver. D’abord, on prend donc une douche (tout est prévu: petit tabouret, savon, shampoing…) puis une fois bien récurés, nous pouvons nous trempouiller dans différents bains aux températures et couleurs différentes. Il y a aussi des bains extérieurs dans des « piscines » avec de grosses pierres ou encore (chez les filles) des grosses baignoires en bois (4 maximum). Pas de photos SORRY :))

Encore une fois la seule frustration sera de ne pas vraiment comprendre le sens de la baignade, ni à quoi correspondent les différentes couleurs. Elles n’avaient pas d’odeur particulière. Cela ne nous a pas empêché d’adorer l’expérience auprès de ces groupes de femmes de tout âges, entre copines, en famille…

Par la suite, nous dînerons sur place (toujours en Yukata). Les différentes gargotes proposent tout type de nourriture japonaise. Chacun fait son plateau, c’est super!

 

 

 

 

 

Le centre propose tout un spa avec massage, gommage… Ainsi qu’une salle de repos sur des sièges de 1ère classe Business carte Platinium (autre private joke). Casque et écran plat à dispo!
Maman Flamant, elle, optera pour une petite demi-heure sur des roches de sel dans une pièce à 45C. Régénérant!!!
Chacun son truc!

Nous ressortons tous bien propres et heureux de notre expérience! Autant vous dire que la nuit fut extrêmement bonne et qu’il n’y avait pas grand monde au réveil de 6h ce matin pour tenter d’aller apprécier les Sumos. On se recouchera et Joséphine se lèvera à 10h30!

 

 

 

 

 

 

 

La journée bien entamée par une grasse mat, des leçons et un passage à la case Laundry, nous fait décoller vers Akihabara, le quartier de l’électronique en début d’après-midi. Pour motiver les troupes, nous déciderons de manger au Resto Gundam (toujours le Goldorak plus connu que Darvador au Japon): the best pour les fans de mangas, Gundam en tête. Bon eh ben… C’était pas une bonne idée: service hyper lent, plat plus que bof (la bonne surprise sera des lasagnes pour Josette), bref une erreur de touriste parce qu’en plus… On ne connaît rien aux mangas; donc autant vous dire que l’assiette de pâte en forme de lapin, ça ne nous a pas vraiment conquis.

 

 

 

 

 

 

Ce quartier démentiel, théoriquement « Mecque » de l’électronique ne nous emballera pas non plus (avec son hopital pour ordinateurs). Nous ne sommes pas des Geeks, nous sommes faiblement intéressés par les propositions alléchantes des jeunes filles en soubrettes, et nous ne connaissons pas grand chose au monde des Mangas.

 

 

Nous décidons donc de faire des équipes et de partir au Sony building pour les garçons, faire du shopping pour les filles (Tokyu Hands et Muji)
Point de retrouvailles au pied d’Hachiko (voir post des enfants) qui est le lieu de rencontre le plus populaire.

Pour le dîner, nous tenterons le barbecue de poissons et crustacés dans un petit Resto déniché au coin d’une rue. Sur notre petit barbecue, nous testerons le poulpe, un crabe farci (on a copié sur les voisins) et quelques anchois. Les enfants se régalerons avec un Chirachi (bol de poisson cru avec du riz en dessous) au thon et aux œufs de saumon. Ça y est, ils commencent à s’adapter…

 

 

 

 
Nos voisins de table nous regardent faire discrètement, en osant quelques conseils pour ces pauvres touristes qui se démènent avec leur poulpe. Très vite, Joséphine amadouera les 4 jeunes avec son ballon en forme de terre et nous finirons à papoter foot, PSG, Ligue des champions (je vous laisse imaginer qui a le plus parler) pendant une petite heure (et pendant que Joséphine continuera sa tournée passant de table en table pour papoter, jouer à Shifumi… Gaspard est plus timide même s’il a son fan club de jeunes japonaises, toujours prêtent à lui faire des clins d’œil…)

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, nous tenterons d’assister à un entraînement de Sumo. Lever tôt, nous serons sur place à 7h30. Aux abords de la première écurie, les sons de claquement sur les cuisses et la vue d’un d’entre eux se désaltérant dans une petit ruelle nous donnera beaucoup d’espoir. Mais dès que l’on se présente, on nous dit gentiment que ce n’est pas accessible au public. Devant la 2ème, il y a un petit panneau qui annonce « please don’t disturb » . On s’assoit discrètement sur les marchés extérieurs et on profite de la mini vue sur un groupe de Sumo en pleins exercices d’échauffement et de muscu quand Rambo Softy sors en couche-culotte pour nous expliquer qu’à l’approche des tournois, ils n’ouvrent pas les entraînements au public. Il nous conseille de tester auprès d’autres écuries.

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, nous ferons choux blanc. Il est 8h30. Le petit musée du stade n’ouvrant qu’à 10h, nous repartirons bredouille en direction de la surprise pour notre mini-Flamante: le Parc Hello Kitty!
À une heure de Tokyo, ce parc ne regorge pas d’activité trépidante (pour nous adultes) mais nous plonge plutôt dans l’univers d’Hello Kitty et ses amis: Déco de tout droit sortie d’un imaginaire débordant de fleurs, nœuds, cœur aux couleurs pastels. Au Japon, les enfants regardent  les dessins animés, les émissions, les chansons et se prêtent avec envie à toutes les Chorégraphies! Le langage est très enfantin (ce petit côté aigu qui nous percent les tympans à chaque KONICHIWAAAAAAAA!!!!!!). On aurait dit que les mini Flamants seraient un peu grand mais des groupes de copines (la vingtaine) sont encore plus excités qu’eux.

 

 

 

 

 

 

Les quelques attractions et la grande parade suffiront à faire rêver notre Joséphine!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et remporter notre 1er Défi: Embrasser Hello Kitty!

 

 

 

Nous finirons notre séjour Tokyoite par l’un des Must: la Sky Tree Tower. Haute de 635m, les visiteurs peuvent se rendre à 345m puis 445m. L’ascenseur nous montera délicatement à la première escale en 40sec. Impressionnant!!! Le crépuscule nous offre une vue entre chien et loup magnifique. Les lumières commencent à scintiller et nous montre Tokyo dans toute sa profondeur. Une vue à 360 où l’on s’amuse à reconnaître les endroits où nous sommes passés.

 

 

 

 
De retour à la « maison », Erin nous attend pour partager notre dernier dîner. Sushis pour les grands, Noodles Soup pour les petits avec quelques sushis aux œufs de Saumon. Erin nous apprend à faire les Onigiri (triangle en forme de riz que l’on peut manger comme un pâté plutôt qu’avec des baguettes. Parfait pour les pique-niques) et nous saoule au Saké!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très belle échange avec notre première hôte que nous pourrions recroiser en… Bolivie!!!