Nous partons maintenant un peu plus au nord du pays pour retrouver la famille de Papa Flamant qui nous attend de pied ferme. Une jolie étape en famille pour découvrir les trésors de cette région, accompagnés par des locaux (ou presque) ce qui est quand même d’un confort plus qu’appréciable!
Nous serons déposés par Carolina à 6h du matin mais notre avion sera retardé d’une bonne heure et demie, ce qui décalera nos retrouvailles. Nous sommes tous impatients. Tata Flamant qui nous avait déjà rejoints au Laos et Flamant Maminouche que nous n’avons pas revue depuis notre départ, nous font la quasi-surprise de nous attendre à l’aéroport! Joie et excitation, les retrouvailles font chaud au cœur! Nous logeons chez une très bonne amie de Flamant Maminouche dans une belle maison au cœur de Medellín. Jus frais et grignotages, ajiaco et bon fromage, chacun y va de ses impressions, partages… Des câlins en plus!
En début d’après-midi, Herman vient nous chercher pour nous mener dans les favelas du quartier nord. Herman est un des acteurs principaux d’une organisation que nous suivons depuis la France à travers l’association de Martin et les autres et donc de Flamant Maminouche, principale actrice de l’association. Par ce biais-là, nous parrainons depuis 8 ans des centres de nutrition pour permettre à des familles d’avoir au moins un repas équilibré par jour pour les enfants et les moyens d’aller à l’école. Parallèlement, cette grande organisation s’occupe d’aider des familles à suivre des formations pour trouver un emploi et améliorer leur logement. En 10 ans, tout ce quartier a énormément évolué. Les constructions en bois, les eaux usées, les poubelles, la sécurité ont été les plus gros chantiers et le quartier prend peu à peu un nouveau visage. Même les transports en commun se rendent maintenant dans ces quartiers où 90% de la population sont des personnes déplacées pour cause de violence dans leurs campagnes. Les routes sont abruptes, les chemins sont étroits mais il fait bon voir les améliorations qui ont transformé la vie des habitants.
Herman est extrêmement impliqué. Il serre des mains ici et là, on vient lui dire « bonjour. Sur le terrain de foot, les grands feront place aux plus petits et notre Mini-Flamant s’en donnera à cœur joie avec ses nouveaux compagnons de jeux. En crocs, pieds nus, en baskets aux semelles décousues, en français ou en espagnol, rien n’empêche une bonne partie. Les copains posent des questions et répondent aux nôtres en blaguant. Belles tranches de partage. Les Mini-Flamants finiront par une distribution de sucettes avant de nous retirer et poursuivre notre visite. Encore une fois, nos enfants ne voient pas particulièrement les conditions précaires qui les entourent, ils ne se fient pas aux apparences et se contentent de partager ces moments avec leurs pairs. Une vraie leçon pour nous adultes.
Ce passage dans la favela ne nous choquera pas, presque au contraire. Nous comptons avec plaisir le nombre de ces logements qui ont pu être améliorés et offrir une vie plus saine. Les couleurs vives et les pentes abruptes nous rappellent Valparaiso. Sans douter du côté encore très précaires que ces familles doivent endurer, nous avons aussi croisé des besoins encore plus grands comme en Asie, en Bolivie ou au Pérou et nous sommes heureux de voir qu’une telle évolution peut-être envisageable avec l’aide de ces associations très engagées.
De retour, à la maison de Stella, les Mini-Flamants ont une nouvelle copine, la famille s’agrandit. Catalina et Violeta se joignent à nous et c’est à 10 que nous partirons le lendemain pour Guatape!
Ce petit village se trouve à deux heures de Medellín. Après une sortie plutôt facile, les routes sinueuses nous mènent doucement dans des collines verdoyantes. Dans cet écrin, un projet fou a pris place, dans les année 70. Afin d’approvisionner la région en eau, le gouvernement décida d’inonder cette vallée afin d’en faire la réserve la plus grande du monde. Le vieux village sera donc évacué puis englouti sous les eaux, tout comme les vallées alentours. Un spectacle assez incroyable qui donne à ce panorama une touche surréaliste. En mémoire, une réplique du vieux village sera érigée non loin d’une autre curiosité du coin : le Peñon, un rocher immense qui dénote dans l’horizon. Pendant longtemps, l’histoire racontait que ce pic karstique était une météorite mais les études contrediront cette hypothèse. Dans ce décor impensable, nous arrivons sur Guatape. Les façades de ce village ont comme particularité d’être extrêmement colorées et toutes dotées de frises en relief appelées zocalos. Les zocalos peuvent être plus ou moins chargés mais chacun raconte un peu une histoire. Au départ, c’était pour protéger les maisons de l’humidité mais, très vite, ces décorations ont fait le tour de la ville. Les petites rues pavées, la grande place colorée et l’église sont uniques.
Nous partirons donc pour un déjeuner et passerons l’après-midi à nous balader. Au détour d’une place nous tombons sur Nicolas des Poulets Trotters (http://lespouletstrotteurs.wix.com/lespouletstrotteurs). Nous aurons tous un peu de mal à nous rappeler où nous nous sommes déjà rencontrés. Et une fois trouvé, nous n’aurons de cesse de nous raconter nos périples! Le verdict tombe: encore une fois, nous avons tous quitté le Pérou, le froid et les arnaques pour nous retrouver dans ce petit paradis qu’est la Colombie. Attention, le Pérou reste un bon souvenir mais l’accumulation des désagréments lui ont donné mauvaise presse chez nous sans que nous regrettions la moindre journée! De fils en aiguilles, la nuit commence à tomber et la pluie arrive. Les enfants nous attendent avec le reste du groupe sur la place principale et nous irons tous nous mettre à l’abri et au chaud avant le repas du soir.
Le lendemain, Flamant Maminouche et Stella nous ont réservé une surprise de taille. Nous partons nous promener en bateau sur la réserve d’eau de la vallée. Oui, mais pas n’importe quel bateau! En bon backpacker qui part en bateau, nous avions mis nos baskets, vêtements pratiques, crème solaire et chapeau! Oui mais voilà, « La Felicidad » porte bien son nom et est une véritable maison sur l’eau!! Nous embarquons tous plutôt étonnés et émerveillés. Quand nous vous disions que la Colombie, c’était les vacances! Les Poulets Trotters nous ont rejoints pour la balade et nous partons donc à 12 pour une journée mémorable!
Nous voguons toute la matinée dans les méandres de la réserve. Sur les berges, les maisons de « lynx » comme dirait notre Mini-Flamante se succèdent. Les couleurs sont de toutes beautés. Le Peñon trône à l’horizon et ça papote tout en se laissant bercer.
Peu à peu, nous nous retrouvons au-dessus du pueblo viejo qui est indiqué par une croix au milieu de l’eau supposément en lieu et place de l’ancien clocher. Moins glorieux, la maison calcinée de Pablo Escobar nous fait face pendant que le capitaine allume le barbecue! Nous sommes le 14 juillet, nous hissons notre drapeau. Nous immortaliserons le moment avant de savourer un pique-nique délicieux!!
Sur la route du retour les enfants trépigneront d’impatience à l’idée de se baigner. Pour nous faire patienter un peu, le mousse entame la chansonnette d’une superbe voix! Moment suspendu où Sœur Rosalia semble aussi connaître toutes les paroles! La baignade sera bien appréciée des enfants (petits et grands). L’eau est un peu fraîche mais ils sont aux anges! Parfait pour finir cette balade idyllique!! Merci aux organisatrices!!
De retour à Guatape, les nouvelles de la France viennent à nouveau nous voler nos sourires. Un attentat à Nice, des dizaines de morts, des blessés, un schéma morbide qui se répète. Nous nous sentons encore une fois désemparés, anéantis devant tant de violence. Le retour n’est pas bien loin et nous le redoutons d’autant plus. Il serait trop facile de céder à nos peurs surtout que ça serait les laisser gagner. Nous nous devons de rentrer sans baisser les bras mais pour l’heure, nous sommes sous le choc. Loin de la France durant toute cette année nous avons été plus que préservés: attentats, cop21, état d’urgence, euro, élections régionales, élection présidentielle à venir… Nous comprenons les messages épuisés de nos familles et amis. Nous espérons pouvoir rentrer en gardant nos espoirs et nos rêves de voir nos enfants vivre dans un pays qui ne succombe pas à la peur. Exactement ce qu’ils vivent ici, en Colombie.
La nuit sera un peu plus dure que d’habitude. Puis à 4h30, klaxons et trompettes retentissent sous les moteurs énormes des camions en convois pour la procession du jour! Nous sommes tous extirpés de nos sommeils. De notre côté, notre fenêtre nous donnera guère d’indications, mais Flamant Maminouche, elle, verra la vierge déambuler bon an mal an sur le toit d’une camionnette! Les festivités dureront bien 1 heure avant que le village ne retrouve son calme! Nous tenterons nous aussi de retrouver le sommeil en pensant à cette ferveur, à ce qui uni aussi toutes ces communautés si ce n’est pas la croyance en l’amour et la solidarité.
Pour notre dernier jour, nous profiterons du beau soleil pour monter au Peñon et apprécier la vue panoramique sur toute la réserve. Les 740 marches ne sont pas des plus jolies mais la vue est à couper le souffle. Impressionnant d’imaginer la vie et le paysage avant cette « inondation ». Petite photo souvenir et c’est déjà le retour sur Medellín. Les paysages sont toujours aussi verdoyants et les plantations immenses. Finalement, tout à l’air de pousser ici!
Le samedi est une journée un peu spéciale pour nous. Après une séance d’école (ça faisait longtemps!! Et nous sentons bien qu’enseignants et élèves sont sur les réserves!! Vivement la rentrée à Paris!), nous nous rendons au Hogar St Raphael tenu par Soeur Rosalia qui nous avait accompagnés ces quelques jours. Dans ce foyer, des futurs et jeunes mamans sont accueillies afin de pouvoir avoir leur bébé et apprendre à s’en occuper quand leurs conditions de vie ou familiales sont compliquées. Elles n’ont aucune date limite et peuvent partir quand elles se sentent de voler de leurs propres ailes. Rosalia, Carmen et Angela les accompagnent dans les formalités, la recherche d’un nouveau travail, la garde de leurs enfants pour ne pas qu’elles perdent leurs emplois… Quand les parents de Papa Flamant vivaient à Medellin, toutes les chambres étaient occupées. Aujourd’hui, seulement deux mamans sont pensionnaires avec leurs bébés et une autre maman qui n’est jamais reparti et vit ici avec sa fille Alexandra (12 ans).
Les enfants qui naissent ici peuvent bénéficier d’un parrainage, encore une fois via l’association de la maman de Papa Flamant. Ce parrainage leur permet de pouvoir entrer à l’école et suivre un cursus qui pourra les aider à s’en sortir et également aider leurs familles. 3 fois par an les enfants parrainés se retrouvent au foyer pour une petite fête, recevoir des nouvelles de leurs parrains (avec des petits cadeaux souvent) et donner des leurs. Aujourd’hui, les flamants roses et la famille parrainent 4 enfants et pour notre plus grand bonheur nous allons pouvoir les rencontrer! En attendant les enfants, nous sommes reçus comme des rois. Soeur Rosalia nous fait visiter le foyer, rencontrer les mamans…. Un délicieux déjeuner nous attend sous le kiosque dans la cour: patacones, empanadas, frijoles et jus de mangue! Maman Flamant relèvera même le défi incroyable de manger de l’avocat! C’est bien la seule chose que Maman Flamant ne peut pas manger (hormis les scorpions en Chine, les fourmis au Vietnam ou les Cuy au Pérou).
Notre Mini-Flamant trouvera bien mieux que de ne pas venir manger! Et Soeur Angela lui donnera du fil à retordre sur le terrain multi-sports du foyer. C’est que St Raphael accueille aussi 54 enfants en périscolaire. Plutôt que de passer leurs après-midis dans la rue, les enfants sont accueillis ici pour faire leurs devoirs, jouer, cuisiner ou faire de multiples activités.
Pour animer la petite fête des enfants, nous nous lançons dans la sculpture de ballons que nous avions traînés tout le voyage!! Sœur Angela s’en donne à cœur joie et gardera son sourire angélique et son rire communicatif malgré nos échecs répétés!! Crises de rires, nous casserons 3 pompes pour faire 4 épées ridicules! Et voilà le sourire de nos premiers arrivants!
La pluie s’invitant à la fête, nous devrons rentrer pour festoyer à l’intérieur mais qu’à cela ne tienne. Les sœurs ont tout préparé, décoré et nous reçoivent tous avec un cœur immense. Quel bonheur de voir les enfants leurs tomber dans les bras. Chaque enfant est accompagné d’un parent, le plus souvent de sa maman. Flamant Maminouche accompagnée de son amie Stella qui représente l’association à Medellin sont également accueillies avec une grande joie. Cela fait vraiment chaud au cœur.
Puis vient l’arrivée de nos filleuls et là, beaucoup d’émotions. Nous ne nous sommes vus qu’en photos, nous nous sommes racontés nos vies dans des lettres et Flamant Maminouche nous en disait toujours plus. En dix ans, il y a eu beaucoup de changements. Nous avons suivi leurs joies et leurs peines. Nous avons vu et apprécié leurs conduites et leurs évolutions incroyables à l’école… Aujourd’hui, ils ont 16 et 17 ans et envisagent la suite des études! Nous sommes tellement fiers d’eux! Papa Flamant discutera, bien entendu vous vous en doutez, foot. Maman Flamant essayera d’exprimer tout ça avec ses mots, de comprendre un Matéo qui parle à 12000 à l’heure, de partager avec Diana Mayori ses dernières nouvelles.
Pour l’occasion, les sœurs auront préparé un petit power point en musique pour revivre ces dernières années de partage (il y a même une photo d’une cousine flamant qui était passé, il y a quelques temps, voir les enfants!). Puis presque chaque enfant avait préparé un petit texte, une chanson, une récitation qu’ils nous présenteront! Les sourires, leurs mots, leurs reconnaissances sont plus que touchantes, leur générosité et leurs cœurs immenses.
Flamant Maminouche fait un travail titanesque pour collecter des fonds, faire parvenir les courriers des uns et des autres entre filleuls et parrains. Elle connaît et s’inquiète de chaque famille et chaque enfant. Elle essaie de palier au mieux à leurs besoins. J’étais plus qu’heureuse de voir qu’elle puisse recevoir autant d’amour en retour! Et ces sourires!!!
Nous tenterons d’immortaliser ces moments magiques avant de les voir à nouveau repartir en promettant d’échanger encore plus. La fête fut belle et nous repartons avec un sourire et un cœur grand comme ça!! Le genre de rencontres qui nourrit un homme. Merci à eux, merci à Stella, Sœur Rosalia et Flamant Maminouche pour ce travail dantesque qui permet à ces enfants de pouvoir recevoir ce réconfort et ce soutien. Leurs sourires et leurs bonheurs sont les plus belles des récompenses!
De retour à la maison de Stella, nous sommes un peu déphasés, bousculés. Maman Flamant et Tata Flamant iront flâner dans un centre commercial digne des malls américains. Ici, tout est grand, clinquant et même bruyant. Nous errons à la recherche de petites idées mais rien ne flash. Le sentiment profond que notre besoin n’est pas là. Nous en profiterons pour bavarder avant de retrouver le petit groupe.
Notre dernier jour sera consacré à la visite de Santa Fé d’Antioqua et ses alentours. À une bonne heure de Medellin, cette région est déjà bigrement plus chaude. Les enfants à l’arrière des voitures sentent tout de suite la différence de température et bavent devant les parcs aquatiques qui bordent la route. Le coin est plutôt touristique et regorge d’hôtels et d’activités en tout genre. Notre premier stop sera le pont de l’Occident. Ce pont en bois créé en 1887 enjambe le 2ème fleuve de Colombie: le rio Cauca. Long de 210 mètres, le pont n’a qu’une seule voie pour les voitures. Les piétons par contre peuvent admirer les 2 côtés de cette structure gigantesque et un peu branlante.
Maman Flamant après avoir une énième fois demandé aux Mini-Flamants de mettre de la crème solaire (genre c’est juste pour le plaisir inconditionnel de voir ses mouflets geindre et traîner des pieds!) sera en saturation totale, tout comme son tendre Papa Flamant qui ne parvient même pas à prendre le relais. Comme nous le lirons un peu plus tard dans le blog des tribulations d’une famille en liberté: « Que ceux qui accomplissent un an de voyage avec leurs enfants et qui n’ont pas juste la douce envie d’en faire de la chair à pâté lèvent la main! » Le pire, c’est que nous avons l’impression d’en être toujours là! Qu’après un an de relations en petit comité, nous en soyons encore à devoir répéter les mêmes choses et avec encore moins de patience qu’au premier jour!! Comme dirait ma chère sœur: « Il serait bien trop simple de partir voyager au bout du monde pour avoir des enfants exemplaires. » Enfin juste qu’ils écoutent ou qu’ils ne se chamaillent pas à longueur de journée, cela nous suffirait! Bref, parenthèse terminée, nous nous reprenons, nous respirons et nous nous prenons de plein fouet le regard de nos accompagnateurs qui se demandent à quel moment exactement ils vont nous enfermer!! Heureusement, Catalina qui nous accompagne aura les mots réconfortants: nous sommes juste « humains ». Et oui, même après l’accomplissement d’un rêve, d’un méga challenge, d’une aventure incroyable tous ensemble, nous restons juste « humains ». Avec nos hauts, avec nos bas, avec nos casseroles et nos trophées, avec notre « dark side » comme avec notre « angel side »! Et il fallait venir jusqu’au pont de l’Occident pour découvrir tout ça!!! Mais bon, nous avons eu de très nombreux bons moments aussi! Pour apaiser les grandes réflexions du moment, Stella nous fera découvrir son petit paradis. Dans la campagne d’Antioqua, une finca pas comme les autres se dresse discrètement. Ces bâtiments sont élevés dans une technique ancienne qui se termine en escargot. Ce sont des maisons indiennes totalement construites par Manuel, le fils de Stella. Tout est ouvert sur l’extérieur, la cuisine est détachée de la maison principale et le jardin se jette dans le Rio Cauca plutôt bas en ce moment. Stella cultive ce petit paradis chaque fois qu’elle peut y venir. Il fait bon se promener pieds nus, cuisiner et manger en plein air. Il y a un petit côté Robinson qui est plutôt apaisant. Les enfants auront assez de place pour gambader mais choisiront tout de même de venir pousser le petit cri strident « mais arrêeeeeeetttttte » au plus près des oreilles fragilisées de leurs pauvres parents (nous attendons bien-sûr toute la compassion que vous pourrez nous fournir) avant de trouver un autre jeu dans les arbres!
Pour clore cette belle journée, nous nous promènerons dans la petite ville de Santa Fé. Les petites rues pavées, les façades blanchies nous rappellent Popayan mais Santa Fé y ajoute des touches de couleurs aux fenêtres, aux balcons, aux jardins.
Petite glace rafraîchissante, balade digestive, nous rencontrerons même une procession qui parcourt la ville. Il est temps de rentrer. Nous quittons Catalina et Violeta dans de grandes embrassades et nous rejoindrons Medellin en doublant le temps du voyage! Cela nous rappelle étrangement les retours de weekends parisiens!! Mon dieu, que nous n’avons pas hâte de les retrouver prochainement! D’ailleurs, nous avions vendu la voiture avant de partir !
Cette halte dans le cœur du pays se termine et nous n’aurons pas chômé. Nous partons dès le lendemain pour la côte des Caraïbes et nous nous replongeons dans nos bagages! Encore une fois, qu’est-ce que nous pouvons nous étaler en quelques jours! Nous n’avions plus l’habitude!!!
Je ne lève pas la main, moi