Depuis que nous avions décidé de passer par l’Argentine, nous caressions le doux rêve de partager le quotidien des gauchos dans une estancia. Le rêve s’est réalisé pour le plus grand bonheur des petits et des grands!! On vous raconte!
En arrivant en Argentine, plusieurs options semblaient s’offrir à nous:
(1) la estancia Puerto Viejo dans la région de Cordoba, chaleureusement conseillée par une famille canadienne dont nous avions suivi les pérégrinations et que nous avions eu la chance de rencontrer à Paris avant notre départ.
(2) prendre une excursion à la journée pour San Antonio de Areco, à quelques dizaines de kilomètres de la capitale. Vieux village paraît-il très beau, avec des gauchos en costume, mais aussi très touristique. L’accès aux estancias avoisinantes nous a semblé assez cher.
(3) choisir une estancia dans le portail des estancias (http://www.guiaruralargentina.com/) ; qui regroupe un tas d’adresses toutes très alléchantes mais hors de notre budget, et pas forcément « Kids friendly ».
(4) faire une croix sur l’aventure gaucho ;
(5) persister, croire et encore y croire…
Vous l’aurez compris, nous avons opté pour l’option 5.
Il y a quelques années, Charly, un collaborateur/collègue de Papa Flamant, avait tout quitté (boulot, Normandie et vie Parisienne), non pas pour un tour du monde, mais pour vivre le rêve sud-américain et passer plusieurs mois dans une estancia comme péon rural / gaucho.
L’estancia se situe dans la région de Missiones et pourrait parfaitement se caler après l’étape aux chutes d’Iguazù. Au fil des échanges, Papa Flamant parvient à obtenir l’adresse mail de la propriétaire, française, de l’estancia et de sa plus belle plume, il adresse une missive (mail) avec espoir. A la veille de notre départ théorique pour Salta, nous recevons une réponse positive. Nous sommes attendus à compter du lundi 2 mai ! Nous sommes aux anges!
Départ donc le dimanche 1er mai dans la soirée pour un bus de nuit direction Corrientes. Pendant la nuit, Papa Flamant est réveillé par la gendarmerie qui souhaitait fouiller nos sacs les trouvant bizarrement trop lourds. Il a beau secoué Maman Flamant pour la prévenir, elle continuera sa belle nuit pendant que Papa Flamant est embarqué! Papa Flamant explique qu’il s’agit des affaires de 4 personnes pour un an ! Le douanier ouvre tout, regarde dans toutes les poches, et quand Papa Flamant lui sort son maillot de Boca Junior, il se ravise et répond que ça va, qu’il peut tout ranger !
L’équipage du bus indique qu’il cherchait sans doute à vérifier si nous n’avions pas de téléphones portables rapportés en douce depuis Ciudad Del Este au Paraguay ! Nous apprendrons plus tard, par un couple de français, qui se trouvait dans le bus précédent, qu’une saisie conséquente de drogue avait été faite dans leur bus ! Les forces de l’ordre étaient donc sur le qui-vive.
Arrivée à 6h15 à Corrientes. La nuit a été courte et notre prochain bus ne part pas avant 11h45. Nous ne nous sentons pas de confier nos sacs à un stand de vente de billets et on nous dit qu’il n’y a pas de consigne. Nous n’irons donc pas visiter la ville et les bords du fleuve Parana. Nous en profiterons pour squatter la cafétéria à l’étage de la gare routière pour faire un Monopoly sur IPad puis une bonne séance d’école. Il y a même du wifi pour avancer sur le blog! Nous sommes les rois du monde.
Le bus, comme tous les bus argentins, est à l’heure. Nous embarquons avec 8 empanadas dans notre bus local On nous avait prédit un collectivo bien local. Nous nous attendions donc à du Dien Bien Phu – Mwang Kwa, mais c’est un bus tous neuf avec service à bord (7up, gâteaux, bonbons…) qui nous dépose dans un petit village de la province de Corrientes 3h plus tard.
A notre descente, Rodrigo nous attend avec son gros pick up 4*4. Il nous reste 6 km sur la route puis 6 km de piste avant d’entrer dans la propriété. Les terres se divisent en 4 domaines qui sont à des kilomètres les uns des autres. Celui où se trouve l’estancia dans laquelle nous allons loger se trouve à 54 km de pistes à travers champs. Rodrigo est fantastique. Il nous donne toutes sortes d’explications sur les domaines, les habitants des terres, les animaux…
Puis vient un véritable safari! A peine nous quittons la plantation de pins qui compose le premier domaine, que nous rencontrons plus de faunes qu’en une matinée au Zoo de Thoiry. Seul dommage, c’est que l’appareil est au fond du sac!!! Nous croiserons une chouette, un renard, des grues blanches, grises et même bleutées, des petits perroquets, d’autres oiseaux inconnus, une magnifique sorte d’héron rose! Une cigogne, des crocodiles (appelés ici yakare), des carpinchos (capybaras, sorte de wombat castor, plus gros rongeurs sud-américain!), des ânes, plus d’émeus qu’en Australie et bien entendu des vaches et des chevaux.
Nous atteignons Santa Barbara après une heure de piste dans cette réserve incroyable. Santa Barbara est la 2ème estancia du domaine. Il en existe encore une 3ème à 30km de là. C’est immense!
Rodrigo nous reçoit comme des amis de Madame et est aux petits soins. A notre arrivée, sa femme, Patricia, nous installe dans une petite maison avec 3 chambres (la troisième sera utilisée par l’administrateur de l’estancia). Il y a même des cheminées dans les chambres. Nous sommes pour le moins gênés ! Nous prenons gentiment nos marques en faisant le tour de la « propriété » : les orangers, citronniers, pamplemousses, le verger tourne à plein régime. Quelques maisons du personnel ou des gauchos, une cuisine collective, il y a même une petite chapelle un peu plus loin. Nous sommes dans un rêve éveillé!
Les enfants vont se défouler dehors ! Après presque 18 heures de transports et d’attente, ils en ont grand besoin. C’est ainsi que rapidement ils vont se faire un nouvel ami, Pedro, un petit voisin de 5 ans avec qui, ils joueront jusqu’à la tombée de la nuit.
Le soir, nous partageons le dîner avec Santiago. C’est l’administrateur de l’Estancia. Il arrive de Buenos Aires et nous explique le fonctionnement de l’Estancia, les difficultés rencontrées ces 8/12 dernières années avec un gouvernement, à ses yeux, anti-agriculture.
Le lendemain, l’ensemble des gauchos et des responsables des différentes estancias de la propriété ont une réunion sur les accidents du travail. Le ministère de la « production » oblige toute entreprise qui a un nombre certain de salariés à assurer des formations. L’estancia a donc ciblé le thème de la maîtrise des risques du travail avec les chevaux.
Pendant ce temps-là, nous irons rendre visite à l’école de la propriété ainsi qu’au foyer (hogar) adjacent construits par la propriétaire pour que tous les enfants des gauchos et autres salariés puissent suivre une scolarité en étant accueillis du lundi au vendredi !
Cette école agréée comprend 3 professeurs et 3 classes. José assure le primaire. Ils sont 4 : Pedro et Juana (5 ans), Julian et Santiago (7 ans). Sa femme se charge de la crèche/maternelle où sont présents 5 enfants dont 2 nourrissons. Enfin, la maman de Pedro s’occupe de Laura (13 ans), qui se retrouve seule car 2 de ses amis sont malades.
La leçon est quelque peu interrompue par notre arrivée et les présentations. Pedro avec qui les enfants ont joué la veille nous fait le tour du propriétaire. Nous échangeons avec les 3 professeurs. Le courant passe bien tout de suite ! Puis Pedro sonne la récréation. Une partie de football avec presque tous les élèves s’improvise ! L’équipe menée par les deux talentueux Gaspard et Julian gagne !
C’est ensuite la fin de la récré et la fin de la journée d’école ! Tout le monde se regroupe pour saluer le drapeau Albicete. Au son du saludo a la bandera, Laura et Santiago baissent précautionneusement le drapeau et le plie à la manière des marines américains. Le drapeau est hissé tous les matins et baissé à la fin des cours, tous les jours sauf lorsqu’il pleut. La bannière nationale n’a pas le droit d’être mouillée.
Nous sommes ensuite conviés à visiter le foyer. Un dortoir de garçons, un de filles, une bibliothèque, une cuisine, un réfectoire ! Cette semaine, Julian est tout seul dans son grand dortoir, de même pour Laura. C’est le couple de professeur qui tient le foyer, fait les repas et veille sur les enfants en plus des 3 leurs. Les enfants sont aussi heureux de nous faire visiter leur grande maison, sortent puzzles et autres jeux et n’ont de cesse de demander quand Gaspard et Joséphine pourront revenir. Les nôtres aussi ont juste trouvé leur petit coin de paradis. Nous promettons de revenir et même d’apporter des dessins que nous pourrions échanger avec eux.
L’après-midi, après une séance d’école, Rodrigo nous indique qu’il va nous montrer la troisième estancia, la plus éloignée, et même la maison la plus éloignée du campo à 18 km de là, où habitent les parents de Julian. La ballade est enchanteresse! Les paysages changent au fur et à mesure laissant place à une végétation plus dense, avec de plus en plus de palmiers. Rodrigo est à l’affût et nous jouons comme des enfants à rechercher des animaux cachés. Nous ne verrons pas les singes, mais tout à coup, un daim puis deux, des sangliers qui ont un pelage plus roux que chez nous, des oiseaux à tout va. Rodrigo nous parle de l’énorme yakare qu’ils avaient rencontré, il y a peu, mais il restera bien caché cette fois-ci!
Quand nous atteignons la maison de Julian cela fait 1h30 que nous roulons. Ici, ils viennent d’installer l’électricité avec des panneaux solaires. Il n’est pas possible de faire venir des câbles aussi loin. Cette famille de 6 enfants vit dans la partie la plus reculée du camp. C’est pour cela que les enfants restent au foyer. Nous sommes reçus par la maman qui nous fait découvrir sa maison, son jardin et ses habitants: poules, canards, oies et même deux perroquets qui répètent tout. Nous imaginons bien que la vie ne doit pas être facile. Mais leurs sourires réchauffent le cœur. Nous nous sentons tout petits. Sur le retour, les couleurs sont grandioses jusqu’au coucher du soleil.
Le soir, nous partageons encore le repas (bœuf bourguignon) avec Santiago. Au grand désespoir des enfants, nos discussions se tiennent en espagnol. Il nous parle des rouages de cette ferme et l’ambiance si agréable qui y règne, de la gérance d’une telle superficie, avec son personnel et le bétail ainsi que les problèmes qu’ils peuvent rencontrer notamment avec les carpinchos. Ces derniers sont une espèce protégée sauf qu’ils se reproduisent à une vitesse éclaire et mangent 4 fois plus qu’une vache. Petit à petit, les champs ne seront pas assez grands pour nourrir leurs vaches. Ils estiment leur nombre à 200.000 pour 25.000 vaches! A leur demande de faire baisser l’effectif pour ne pas que cela nuise à la production, le gouvernement leur a accordé de pouvoir tuer 200 bêtes… Le repas se terminera sur un brainstorming pour faire déplacer ces carpinchos qui si gentils soient-ils sont très envahissants!
Le mercredi, nous serons conviés au marquage, à la castration, la vaccination, la coupe des cornes des jeunes veaux et des génisses (pas la castration !) Les gauchos ont emmené presque 400 bêtes. 200 vaches mères avec leurs petits nés à l’automne dernier. Peu habitués à être aussi nombreux, les petits perdent leur mère et réciproquement ! Chacun s’appelle ! Cela fait un bruit fou !
Les mères sont ensuite séparées des petits. Ce dernier doit alors emprunter un couloir entre deux palissades en bois ! Le long d’une d’elle, les gauchos enchaînent vaccins, marquage à l’oreille, puis marquage au fer de l’estancia ! Ensuite le veau sort dans un enclos, où l’attend un peon qui pourrait jouer dans n’importe quel club de rugby argentin ou français en risquant toutefois de nombreux cartons rouges ! Quand le veau arrive (souvent en courant ! Il vient de se faire marquer au fer bien rouge !), le peon l’attrape et lui administre un bon placage cathédral ! Ça claque dans la boue ! Seul ou avec un autre, ils tiennent la bête ! Un rapide coup de couteau sur chaque bijou de famille et ils font sortir « el huevo ». C’est très rapide.
Le veau ne bronche pas ! Il n’a d’ailleurs pas le temps de réagir qu’on lui coupe le peu de cornes qu’il avait et qu’on brûle la base au niveau de la coupe. Cela aide à cicatriser, permet d’éviter des infections puis cela empêche les cornes de repousser ! Les manipulations ultérieures des bêtes pour les gauchos seront donc moins dangereuses. Nous sommes tous impressionnés par l’aspect très physique de ces tâches ! 800 bêtes dans la journée !
D’ailleurs après l’effort, le réconfort: une pièce de bœuf a eu le temps de bien chauffer sur le feu et ils se délectent de quelques morceaux à la pause.
La pause ne sera pas bien longue. Quand chaque mère a retrouver son petit, certains ramènent le troupeau d’autres repartent chercher du bétail ou abattent un arbre en attendant sous l’œil médusé des Mini-Flamants.
Quand l’autre groupe revient avec du bétail c’est le show! Chacun des gauchos encadre le troupeau pour que toutes les bêtes suivent le chemin de l’enclos. La pluie des dernières semaines a rendu le sol si boueux que certains veaux s’enlisent.
Quand un petit s’est malignement échappé, c’est au lasso qu’ils vont le chercher. Il faudra bien 3 tentatives pour ramener le déserteur près des siens.
S’en suit alors tout un rituel pour les chevaux. Remerciés de leurs bons services, ils sont dessellés puis baignés. Ils ne reprendront du service que le lendemain. Cette matinée fut riche en émotions et en apprentissages!
Sur le retour, nous apprécierons encore quelques animaux, toujours aussi fascinants avant d’avoir le privilège de manger un sublime « cordero » (agneau braisé) préparé par Isabel. Nous sommes pourris gâtés!
La séance d’école se fera dans le jardin. Joséphine aura la visite d’un émeu et Gaspard celle du chat! Pas toujours facile de se concentrer!!!
L’après-midi, le rêve continue ! A 16h Rodrigo nous attend avec 4 chevaux sellés pour une grande balade dans le parc. Chacun de nous sur son cheval ! Gaspard, légèrement impressionné au début, étant donné qu’il est le premier à monter, partagera la selle de Chicha, un gaucho venu nous accompagner. Rodrigo tiendra la longe du cheval monté par Joséphine ; avant que pleine d’assurance elle demande à être lâchée ! C’est que le terme débridée prend tout son sens… tellement elle sera heureuse sur son destrier. Elle tentera même un petit trot sur le chemin du retour !
Maman Flamant n’a jamais été très rassurée sur les chevaux mais une opportunité comme celle-ci ne se manque pas et elle ne le regrettera pas. Papa Flamant lui est très à l’aise et nous partons tranquillement tous les 6 à travers champs.
Nous nous baladons au pas, au milieu des champs, traversant marécages, longeant des lacs, au milieu des carpinchos qui courent puis nagent dans l’eau, faisant fuir de colossaux cerfs qui n’osent pas nous approcher ! Les couleurs avec le soleil tombant sont magnifiques !
Le lendemain, la journée est calme. Rodrigo semble gêné de ne pas pouvoir nous promener. Nous lui indiquons que l’Estancia doit tourner et que nous devons passer après toute autre considération. Il faut dire que les imprévus ne manquent pas. Après le cas Marco, mordu par un pitbull hier, c’est au tour de José de devoir aller aux urgences ! José, c’est notre gaucho dandy, avec la tenue la plus colorée! Son genou, déjà bien fragile, a reçu un coup et s’est disloqué. Le premier hôpital est à 2 heures… Ceux qui ont une voiture sur l’estancia ne sont pas nombreux. Il faut donc gérer les navettes et le reste des travaux !
Pour Papa Flamant, la matinée sera ainsi consacrée à de l’administratif, à du blog, à la préparation de la déclaration d’impôts (et oui, ça serait dommage d’oublier !), à une matinée sans enfants donc !!! En effet, ces derniers, sont ravis et en profitent pour rejoindre l’école. Ils savent que la récréation va commencer et ils voudraient leurs apporter des dessins de Paris.
Quand les cours recommencent, ils seront même invités à faire de la pâte à sel avec les élèves! C’est mieux que l’école avec les parents!
L’après-midi, notre séance d’école sera raccourcie car les enfants de l’estancia souhaiteraient que les deux Mini-Flamants les rejoignent pour jouer au plus vite et pour une fois qu’ils ont des copains, ces derniers trépignent.
Le lendemain matin, nous organiserons un atelier crêpes dans la cuisine d’Isabel et Patricia. Nous nous sommes fait convier à partager le repas de l’école et nous ne souhaitons pas arriver les mains vides. Les Mini-Flamants accompagnés de Maman Flamant préparent la pâte puis se relaient derrière les poêles.
Nous arrivons pour 11h. Grosses récréations en vue. Les maîtresses ont prévu des activités de pêche à la ligne. Avant un nouvel baissé de drapeau, comme au Vietnam puis au Cambodge, nous procédons à un échange de dessins. Nous leur donnons des dessins qui avaient été dessinés par les copains de classe de nos Mini-Flamants avant notre départ, ils nous remettent des dessins qui évoquent l’Argentine.
Puis c’est le déjeuner. Les maîtresses ont préparé des mini pizzas. Les sodas coulent à flot. C’est encore un jour de fête!
Après ce bon déjeuner, certains des élèves attendent leur revanche au foot. L’équipe de Gaspard et Julian gagne une nouvelle fois, cette fois-ci aux pénaltys.
Il est 15 heures, nous quittons nos amis pour rejoindre Rodrigo qui va encore nous faire découvrir une partie de la vie au coral. L’ensemble des bêtes qui doivent quitter l’estancia doivent être baignées pour être nettoyées d’éventuels parasites. En fonction des marques que les bêtes ont sur le dos, elles sont déviées par une porte à gauche ou elles continuent tout droit pour plonger dans le grand bain. Encore une fois, les gauchos nous font participer au processus ultra captivant!
Sur le retour, nous recroisons de superbes animaux, dont des oiseaux à spatules roses. Rodrigo a vraiment l’oeil, et les pauses photos n’arrêtent pas, nous nous régalons. Notre Mini-Flamante aura même une place de choix.
En repassant devant l’école nous récupérons Julian et sa sœur Laura pour les raccompagner chez eux, à l’autre bout du domaine. Gaspard souhaite dire au-revoir à son ami en lui faisant une petite surprise. Rodrigo s’arrête pour attraper un chaha qui ne semble pas parvenir à voler, pour vérifier ce qui lui arrive. Il s’agit d’un petit qui ne devrait pas tarder à réussir à prendre son envol.
Nous profitons de chaque minute de ce parcours, de chacun des paysages, de chacune de ces couleurs, de chacun de ces animaux croisés.
C’est le cœur bien triste que nous pliions bagage ! Nous profitons de notre dernier petit déjeuner de chipacitos et jus d’orange frais succulent. Santiago vient jouer quelques minutes et nous dire au revoir. Une dernière photo souvenirs avec Isabel et Patricia, nos deux cordons bleu qui nous ont plus que gâtés tout au long de notre séjour et avec Rodrigo, notre ange gardien.
Le ciel gris et quelques gouttes de pluie nous accompagnent sur le chemin. 3 minutes après notre arrivée sur la grande route, notre bus ERSA arrive. C’est le même équipage qu’à l’aller ! Les trois heures jusqu’à Corrientes se font dans le silence, chacun dans ses souvenirs de cette merveilleuse étape !
Un sueño !!!!!
We think Papa Flamingo on that horse looks like Kurt Russell in The Hateful Eight! Big compliment x
Thanks!! Appreciating the compliment!!! xxx
oh oui ! Quelle belle bande de cavaliers et mangeurs de crêpes ! (c’est la végétarienne qui écrit ça mais comprends vos régalades en viande). Bisous les flamants cavaliers et aventuriers !!!
Nous ne sommes pas tous des cavaliers convaincus mais la balade était magique! Des gros bisous!
Maman Flamant n’est peut être pas très rassurée sur un cheval, mais elle est capable de chevaucher ET de prendre des photos ! Bravo 🙂
Encore merci pour les récits et les photos; c’est comme si on y était un peu ! Et quelle richesse de faire vivre tout ça à vos enfants. Un bel exemple. Bravo bravo.
Aurélie (Maman de Mathilde qui fait des bisous à Joséphine)
ps: une question nous taraude ; combien de maillots de foot Gaspard ramènera t’il dans sa valise ??
Merci Aurélie, ça fait plaisir!! C’était une superbe expérience! J’avoue la photo à cheval est un art!! Nous ne savons pas vraiment à quel point les enfants réalisent leur chance mais ils en profitent pleinement c’est sûr! Gaspard ramène pour le moment 6 maillots! Attendons le Brésil pour savoir si un autre s’y ajoute ;)) De grosses bises à vous 4!
Superbe expérience que vous avez venue et que vous nous faites partager !
Merci! Comme nous vous l’avions racontez, c’était top!! A très bientôt!