Nous quittons Melbourne pour rejoindre la Great Ocean Road. Bien que nous ayons été plus que gâtés en termes de vues jusque-là, nous avons hâte de fouler cette route mythique! Et ça le vaut bien. Dès la ville de Torquay, la route sinueuse offre à chaque virage une vue surplombant l’océan, ses plages, ses falaises, ses couleurs et sa beauté.
Nous ferons une première halte sur Bell’s Beach qui héberge la coupe Rip Curl. Les rouleaux sont plutôt gros et puissants. À vrai dire, nous nous attendions à encore plus gros et à encore plus puissants (comme dans les pubs, où le beau surfeur (pléonasme ?) passe dans le tube!). Bon, perso, je ne ferai pas la maline si j’étais à leur place mais ils ont l’air d’avoir de quoi se faire plaisir.
Nous sommes encore en pleines vacances scolaires et les campings sont tous « overbookés ».Nous avons beau avoir un beau camping-car, en Australie, il est difficile, voire impossible de s’arrêter où on veut pour la nuit ! Nous poussons donc un peu plus loin jusqu’à Anglesea (en nous arrêtant tous les 100 mètres pour faire une photo, évidement!).
A cette allure, nous arrivons en fin d’après-midi autour de Wye River. Ici malheureusement, il ne reste plus grand chose de la végétation environnante. Un spectacle de forêt noircie par les flammes côtoie le bleu limpide de l’océan qui poursuit son bal de vagues. Les incendies sont récents (une quinzaine de jours) et nous croisons encore des dizaines de véhicules de pompiers, des barrages, des panneaux informatifs.
En arrivant sur le camping, un hélicoptère fait encore des allers-retours avec sa poche remplie d’eau. Le feu est éteint mais ils craignent encore des reprises si le vent souffle sur ces braises encore chaudes. Sur la colline qui surplombe la baie, des maisons sont détruites, d’autres tiennent encore debout mais ne sont pas habitables. Des agents sécurisent la route pour éviter tout danger ou pillage dans ces maisons temporairement désertées. C’est un drôle de décor. Nous ferons la connaissance d’un couple qui nous éclairera sur les derniers événements de cette région. Ils nous conseilleront d’ailleurs de ne pas boire l’eau du robinet qui est généralement tout-à-fait potable, à cause des produits qui ont été utilisés pour maîtriser au mieux les incendies.
Nous n’irons pas bien loin le lendemain. Le paysage reprend des couleurs au fur et à mesure que nous quittons les lieux des incendies.
En chemin, nous découvrirons une petite baie parsemée de kerns. Curieux, nous nous aventurons et nous marquons également le passage de Flamants Roses Migrateurs.
En s’arrêtant au visitor center d’Apollo Bay, nous ferons face à une école de surf. L’opportunité est trop grande et les garçons prendront leur premier cours!! Accompagnés d’une jolie blonde (mais sous la surveillance de Maman Flamant), ils apprendront les premiers gestes pour se dresser et tenir en équilibre sur leur planche. Ils reviendront la mine réjouie après 2 heures dans l’eau! Notre Mini-Flamant a trouvé une nouvelle passion! Contrairement à Papa Flamant, il parviendra à se hisser debout dès ses premières tentatives !
Tout ce sport méritait bien un bon casse-croûte!
Nous resterons sur place pour la nuit en trouvant un « petit » emplacement au National Park de Cape Otway.
Ce parc regorge de surprises : Lighthouse, Rain Forest et koalas! Nous n’aurons pas à aller bien loin pour voir les premières boules de poils! Par ici et par là! Les arbres bordant la route sont assez bas pour voir ces peluches au plus proche, sinon, ils sont plus haut perchés! Nous serons très chanceux!
Nous poursuivons la Great Ocean Road jusqu’à Princetown où commence la section les grandes falaises de calcaire et leurs formations extraordinaires.
Les 12 Apôtres (qui ne sont plus que 9)
Lord and Gorge nommé après le naufrage d’un navire du même nom dont les 2 seuls rescapés furent retrouvés sur la plage
Le Rasoir pour sa ligne affutée,
Le London Bridge dont la partie rejoignant la rive s’écroula il y a quelques années laissant 2 visiteurs coincés dessus. Nous n’osons pas imaginer la scène.
l’Arch
Les lieux sont assez magiques. Le ciel est un peu voilé et les couleurs de l’océan ne lui font pas justice mais la balade sur la plage aux pieds des aiguilles au milieu des embruns est sublime (et sans mouches!!)!! On sent les rois du monde!
Nous nous arrêterons à Warambool et au détour d’un lavabo, nous rencontrons notre première famille de tour du mondistes! Dommage qu’il soit déjà tard! « Leslauberfontunepause » sont de Lausanne et ont commencé par l’Amérique du Sud. Nous échangerons sur nos premiers mois de voyage, les challenges de la vie de famille dans un espace réduit ou encore les conseils et infos pour la suite! Chouette de pouvoir partager tout cela!!
Nous quittons ce Road Trip célèbre pour nous diriger petit à petit vers le grand centre. Dans un premier temps, nous irons faire une pause aux Grampians. Ce site montagneux abrite de nombreux animaux sauvages, des randonnées et des vues extraordinaires. Dès que l’on quitte l’océan, tout devient aride très vite.
Sur la route, nous déjeunerons dans une ancienne boulangerie délicieuse! Les enfants se délecteront d’une crémeuse quiche lorraine et Maman Flamant d’une tourte à la pâte feuilletée délicieuse. Le chef avait tout appris en compagnie d’un couple de voyageurs (woofers) français. Depuis, la playlist du restaurant est composée de titres bien de chez nous ! On ne mange pas mal en Australie mais ça peut être assez chunky comme ils disent. Alors un peu de subtilité, ça fait du bien aussi.
Floyd croisera de la compagnie et nous croiserons nos premiers émeus en contre-bas des premières montagnes.
Puis arrivée au camping, c’est l’extase! 100 fois mieux qu’un zoo. Dans le champ à côté, des dizaines de kangourous sauvages. Certains broutent, d’autres se font dorer la pilule. Toujours un peu peureux quand même, nous les approcherons à distance raisonnable.
Le soir, c’est eux qui s’inviteront dans le camping même!
Les environs sont envahis de cacatoès et autres perroquets multicolores. Leurs concerts résonnent avec la montagne qui nous fait face. Au petit matin, une horde viendra picorer, que dis-je nous attaquer pour quelques graines. Crise de rire à tous les étages!!
Nous ferons un super passage au centre culturel de Brambuk. Les enfants pourront y décorer des boomerangs à l’aide des codes aborigènes.
Nous en apprendrons encore plus sur la culture aborigène et les tribus qui règnent dans cette province.
Nous repartirons le sourire aux lèvres pour une belle journée d’expédition… Enfin ça c’était avant que Papa Flamant se plante sur la pompe et mette 9 litres d’essence dans notre réservoir de diesel!!! Aouch!!! Stop, pas touche! Surtout ne pas démarrer le moteur!!
Nous aurons beaucoup de mal à trouver un garagiste qui veuille bien toucher à un Camping Car et se déplacer en plein cœur des Grampians!! 3 bonnes heures plus tard, notre sauveur arrive enfin! Le stress monte à l’idée de devoir être remorqué pour démonter le réservoir scellé mais avec un peu d’astuce et de patience, Papa Flamant et notre garagiste purge les 9 maudits litres ! Il est 16h, nous sommes prêts!
Nous ne pourrons pas tout faire mais notre plan bien balisé nous permettra de rejoindre quelques points de vue éblouissants, de faire une petite marche sur les balcons de ces Grampians avec la lumière dorée du soir et même de profiter du coucher tardif du soleil pour descendre jusqu’aux cascades de McKenzie. Par contre, nous déciderons de nous poser bien moins loin que prévu, en bas de ces Grampians majestueux sur une aire de repos. Un bon dodo au calme avant d’entreprendre la grande épopée qui nous mènera au grandissime rocher: Ayers Rock.
Le grand néant entre les Grampians et la région d’Adélaïde nous prépare peu à peu à notre traversée du désert. De grandes routes, bien droites. Rien à gauche, rien à droite. Quelques barrières qui délimitent une propriété lointaine. De temps en temps, une petite ville (un peu fantôme) avec de quoi se ressourcer ou découvrir des curiosités comme les kangourous blancs!
Nous nous arrêterons un soir dans l’enceinte d’un oval ground. Les joueurs de cricket ont joué toute la journée et c’est au bar que nous les retrouverons pour partager un verre faute d’assister au match de la saison. Nous sommes un peu des ovnis (forcément des français qui s’arrêtent dans leur bled, ça n’arrive pas souvent :))) mais l’accueil est chaleureux et le coucher du soleil sublime.
Nous changerons d’état et nous serons soumis à une fouille du Camping Car quelques kilomètres après la limite de dépôt de denrées interdites comme tous les fruits et légumes, le miel, les graines… Heureusement, nous n’avions rien.
En se rapprochant de Port Augusta (la dernière ville avant le désert), nous irons voir la merveille locale: la plus grande jetée du monde!! Quand on mange du kilomètre, c’est toujours une petite curiosité intéressante pour faire une halte:)
La chaleur se fait de plus en plus forte et nous comprenons les mises en garde diverses que nous entendons à chaque fois que nous précisons que nous comptons rejoindre Uluru par la route. Tout est prêt pour la grande aventure! Autant de jerricans d’eau pour refroidir le moteur et éventuellement les pneus, que pour nous, le frigo et le réservoir d’essence ultra plein, la clim et la musique à fond!! C’est parti! Nous vous raconterons tout cela très prochainement!!
On ne voit plus la mer de la même façon après tous ces magnifiques kms de cote australienne ! Bonne chance dans l’Outback !Apparemment vous avez survécu !
Merci à vous!! Toujours au top sur les commentaires australiens! On va vous donner la suite très vite. Il semblerait qu’on ait un peu de connection sur le continent!! Des gros bisous à vous 6!
Bonjour, vos photos que de bons souvenirs pour nous.. Merci pour votre blog bien sympathique.. Nous sommes en voyage au tour du monde mais le retour est proche note blog
Bonne continuation
https://pangaea333joursautourdumonde.wordpress.com/2016/03/11/viva-bolivia-en-sel-episode-1/
Merci Simon pour ton message.
On avait du mal sur l’itinéraire pour la Pentagonie… on va donc étudier de prêt votre blog. Merci pour le lien.
Bonne continuation.
Vous êtes où ?
Génial cet article, mais on attend la suite.
L’île de Pâques notamment avec impatience…
Inconnu, Inconnu… plus maintenant !
Bon, il s’est chargé cet article de l’équipe ???
Nous attendons avec impatience votre article pour faire un copier/coller et gagner un peu de temps.
On rajoutera seulement quelques mots sur notre baignade avec une tortue (conseil de Daniela), notre levé de soleil avec le 15 « Rape à Nouilles », une autre baignade nues sur la plage d’Anne Cécile, et notre tentative d’aller remanger des empanadas à Anakena (mais le restau est resté fermé).
Profitez bien des Piscos
Bises à tous
Les flamants roses