Après les éléphants, nous poursuivons notre descente vers le sud du Laos. 1ère étape : Vientiane. Nous avions réservé des places pour un sleeping bus mais à notre arrivée à l’agence les 5 places avaient été revendues!! La grande blague! Nous étudierons tous les plans B et opterons, question de temps, pour un sitting bus de nuit dans un bus VIP (2$ moins cher que le sleeping). Grossière erreur!!!
C’est là que la traduction VIP prend toute son ampleur. De VIP, il n’y avait que le nom et les passagers. Le bus était plus que sale, les sièges complètement délabrés, sans parler des autres aménagements comme la clim qui coulera du plafond sur un charmant couple de Suisse à qui aussi, on avait vendus des places VIP. Nous aurons eu nos crises de rires avec le siège de Tata Flamant de Paris qui se baissait position coucher sur les genoux des Flamants à chaque nid de poule, nous aurons eu nos crises de nerfs avec l’impossibilité pour nos 3 sièges arrières de s’incliner, la soufflerie de la clim sur le crâne et les sièges qui se font la malle, sans compter nos coups de flips quant à la conduite ardue de notre chauffeur en pleine montagne, les pauses pour refroidir le moteur, pour limer une pièce du moteur ou pour changer une roue ! Nous serons heureux d’arriver après 14h de voyage difficile, les fesses et le dos en déconfiture.
Ce trajet en bus rentrera dans notre top 5 des pires moments. C’était sans savoir que quelques minutes plus tard nous apprenions les attentats commis à Paris. Abasourdis par les nouvelles, notre fatigue se transforme vite pour essayer d’avoir plus d’informations, pour réaliser que notre quartier, notre ville, notre pays est en deuil. Nous nous inquiétons pour nos amis et voisins. Nous n’avons pas beaucoup de mots pour expliquer aux enfants. Qu’il est étrange ce jour où à des milliers de kilomètres, tu te sens soudain si proche de ton pays et l’envie d’y retourner pour apaiser les cœurs. Ici, des étrangers, des locaux viennent partager notre peine. Au détour d’une rue, nous découvrirons une Tour Eiffel et tenterons d’y allumer une bougie. Finalement, c’est au temple que nous irons nous recueillir et envoyer à notre pays tous les rayons de soleil que nous pourrons ainsi que les milliers de sourires que nous recueillons ici.
Vientiane est très calme. Nous trouverons encore beaucoup de signes de la colonisation française : écritures, signes, boulangerie… Nous irons manger un bon petit déjeuner remontant au Banneton avant de trouver un logement pour la nuit. Une bonne douche et quelques devoirs plus tard, nous voilà à la conquête de Vientiane. Au détour de quelques rues, nous tombons sur un festival japonais. Il semble que la communauté japonaise soit très présente dans la capitale. Nous serons ravis de revoir tant de plats, de costumes ou de petites sucreries de notre premier pays que nous avons tant aimé. Les enfants et Tata Flamant de Paris se feront coiffer. Nous verrons plus d’ « Otaku » que nous avions réussi à trouver à Tokyo! Tout cela aura mis l’eau à la bouche de Maxi Flamant qui nous emmènera manger des sushis pour le dîner.
Le lendemain. Nous partons pour Pha That Luang. Il fait une chaleur écrasante. Le Pha That Luang est plus un lieu de recueillement qu’un temple a proprement dit. Il figure sur les armoiries du Laos et ses billets de banque. Il renferme, parait-il, un cheveux de Bouddha. On achète bougies et encens à l’entrée que l’on va déposer sur les différents autels autour de la sculpture. Cela sera pour nous notre lieu de recueillement.
Depuis notre arrivée, nous entendons une voix prêcher au haut-parleur, puis des chants… Le temple d’à côté est en plein service. Des centaines de chaussures sont en bas des escaliers et nous arrivons juste pour la sortie du service. Nombreuses sont les femmes, de tout âge. Nous voyons peu d’hommes. Chacune porte une obole, un récipient ou une boite qui contenant sûrement des offrandes.
Dans le temple opposé, nous découvrons le bouddha couché. Long de 40m, il est étincelant.
L’après-midi, nous profiterons de la clim du lobby de l’hôtel pour faire une session de devoirs avant de continuer notre promenade. Faute de temps et surtout à cause de cette chaleur, nous ne pourrons pas nous rendre au Bouddha Park qui est situé à 20 kms de la ville. Nous ne découvrirons pas grand-chose dans les alentours de notre quartier (ou peut-être ne sommes-nous pas allés dans la bonne direction). Le jardin du côté du Mékong est surplombé par cette statue. Un tournage de film est en cours (clap, feuille de script (en Lao) souvenir-souvenir).
Nous finirons par jouer au Uno avant de partir prendre notre VIP sleeping bus! Nous nous attendons à tout désormais. On nous a vendu de la couchette, de la propreté… Nous ne croirons que ce que nous verrons.
Dès notre arrivée, nous scrutons l’intérieur des bus. Nous devrions être pas mal. Hormis une trentaine de voyageurs, la gare est quasiment vide. A 19h, tout le monde ferme boutique. L’attente du départ à 20h30 va être un peu longue. Finalement, on nous fait monter dans le bus beaucoup plus tôt et le départ sera avancé d’une heure. C’est ce que nous avons cru mais c’était pour rejoindre les autres bus qui formeront le convoi de nuit dans la seconde gare routière.
Installation grandiose! Ce sont carrément des petits lits pour 2, enfin 2 laotiens parce que lorsque tu es 2 occidentaux, et bien, c’est un peu collés/serrés. En nombre impair, l’un de nous devait partager la banquette avec un inconnu. Shifumi, Papa Flamant a perdu et se retrouve à côté d’un brésilien. Les filles avec les enfants auront beaucoup plus de place et le voyage se fera sans encombre. Alléluia!!!
Nous arrivons sur les coups de 5h à Paksé. Le soleil se lève à peine et ça pique un peu les yeux. Comme à Vientiane, une horde de tuk tuk nous attend à la descente du bus, nous laissant à peine la possibilité de respirer et émerger. Nous trouvons donc facilement un tuk tuk pour le centre. Il est 6h.
Notre but ici n’est pas de rester sur Paksé mais de louer des scooters pour rejoindre le plateau des Bolovens. Tout part très vite et si à notre arrivée les loueurs de scooters sont tous fermés, à 7h15 l’un n’a déjà plus rien et nous prendrons les 2 derniers de l’autre, avec récupération du 3ème à 2 rues de là! Ce fut juste!! Le temps de laisser nos excédents de bagages et nous voilà partis sur la route du café, du manioc et des cascades laotiennes!
Nous avons choisis de faire la petite boucle, sur 3 jours et en sens inverse de ce qui nous avait été indiqué. (Oui, nous sommes comme-ça, nous, les Flamants Roses :)) ) La sortie de la ville et sa périphérie n’est pas très belle. Nous croisons quelques vendeurs de noix de coco ou encore de poisson d’avril. Le paysage commence vraiment à changer au départ de la boucle.
La route est plutôt bonne et bordée de villages et de végétation. Les chemins de terre rouge au milieu de cette végétation tropicale sont magiques. Nous découvrirons la première cascade de Tad Fan. 2 chutes qui se jettent dans un puit de verdure dont nous ne voyons même pas le fond.
Pour la cascade de Tad Champi, le loueur nous avait prévenus que le chemin argileux était très glissant et qu’il faudrait peut-être préférer laisser les scooters à l’embranchement et faire les 2km restant à pieds. En vaillant aventurier (et parce qu’on veut encore en faire qu’à notre tête), nous tentons de regarder si ça passe quand même en scooter. Le chemin terra-cota sinue entre les plantations de cafés et les petites maisons de bois et nous profitons du paysage. Le terrain se fait quand même de plus en plus chaotique et les plaques d’argile huileuses nous demandent effectivement de redoubler d’attention. Nous arriverons gentiment au parking de la cascade où nous rencontrerons un français à la fesse rouge qui nous garantit que les autres chemins sont glissants, tout comme l’accès à la cascade. Descente abrupte contrôlée, nous rejoindrons sans difficulté la cascade cachée dans un bel écrin de verdure!
Nous nous baignerons dans l’eau fraîche de ce décor idyllique et nous jouerons aux Robinsons sur un radeau mis à disposition! Le restaurant en amont de la cascade est des plus simples et nous dégusterons quelques bonnes assiettes avant de repartir. Enfin, ça c’était avant qu’un bel orage ne s’abatte sur nous. Nous aurons beau attendre que l’averse se passe, notre départ deviendra de plus en plus compromis. Il pleut à grosses gouttes et notre espoir de refaire le chemin inverse se fait de plus en plus maigre. L’arrivée à pied d’une espagnole trempée jusqu’aux os, suivie de son boyfriend/novio dans le même état poussant leur moto nous convaincra que la route retour est juste impossible. Papa Flamant négociera de nous faire rapatrier par les hommes de la petite famille du restaurant. Ils nous embarqueront même 2 scooters sur le pick-up et l’un d’eux nous suivra sous une pluie battante avec le 3ème scooter jusqu’à Packson. Ils nous déposent gentiment devant une des seules guesthouses du patelin et nous irons nous réchauffer avec une bonne douche chaude et un petit film en mode cocooning pour les Mini-Flamants.
A la tombée de la nuit, la pluie cessera donnant lieu à une jolie lumière prometteuse de belles journées à venir. En attendant, il se fait faim et nous rejoignons le seul restaurant que nous pouvons apercevoir (ou serait-ce celui qui possède le karaoké que nous entendons depuis tout l’après-midi ?)
Des dizaines de jeunes sont attablés en groupe et poussent la chansonnette avec plus ou moins de talent. L’ambiance est joviale et cela fait du bien de se décrisper un peu pour se réchauffer. Nous tenterons de joindre la fête en demandant une chanson française mais rien de tel dans leur bibliothèque!! 2 Phos plus tard, nous irons rejoindre très vite Morphée. Papa et Maman Flamants avec leur Mini-Flamante entre eux deux!
Le lendemain, c’est un beau ciel bleu qui nous attend. La pluie de la veille aura transformé en piscine chaque nid de poule, rendant certains accès difficiles! Nous passerons au marché pour le petit déjeuner, mais comme nous avons encore du mal avec la soupe de nouilles au réveil, nous nous rabattrons sur des types de beignets et les fameuses minis mandarines!
La route qui rejoint Packson à Tad Lo est de toute beauté. Les villages, les petits temples, les paysages tantôt de cafés, de manioc… Pendant des dizaines de kilomètres, la route est bordée de buissons aux marguerites jaunes, c’est étonnant et fantastique. Le soleil brille, les scooters nous donnent une sensation de liberté et de proximité avec ce qui nous entoure, nous kiffons grave!!!!
Nous nous arrêterons au Sinouk Garden Resort pour la pause. L’endroit est superbement entretenu. Les cafetiers entourent les bungalows et un immense bassin où les Mini-Flamants se feront une joie de sauter dedans. Nous profiterons de ce cadre et d’un peu d’ombre pour faire les devoirs, déjeuner avant de ré-enfourcher nos montures!
Nous arriverons sur Tad Lo par la cascade. En contre-bas du pont, une dizaine d’enfants jouent, sautent dans l’eau. Avec la lumière dorée qui règne ici à partir de 15h, le spectacle est magique et réjouissant. Nous trouvons rapidement notre guesthouse et les Mini-Flamants courent rejoindre leurs nouveaux petits copains.
Tad Lo est petit, fourni de guesthouses mais relativement calme et préservé. Nous trouverons notre petite cantine en bord de route pour le dîner. Les petites dames, tout sourire, seront ravis de nous revoir pour le petit déjeuner, le déjeuner…
Nous goûterons également aux légendaires énormes crêpes de Mama Pap et nous régalerons de leurs sourires au passage.
Nous resterons 2 nuits à Tad Lo, ce qui nous permettra de partir visiter les nombreuses cascades. La première Tad Soung offre un point de vue impressionnant. La chute est très haute mais la construction d’un barrage en amont réduit le débit de l’eau.
La seconde sera celle de Tad Hang en hauteur du village. Nous pensions pouvoir nous y baigner mais cela nous paraît trop dangereux. Nous trouverons un spot un peu plus haut.
Après le déjeuner (à 15h), nous irons assister aux bains des éléphants du Tad Lo lodge au-dessus de la cascade du village. Après notre sensibilisation à l’Éléphant Conservation Center, nous sommes tristes de découvrir cet éléphant enchaîné à un arbre, sans mou pour le laisser se déplacer. Par contre, une fois dans l’eau et rejoint par son ami, ils retrouveront beaucoup de vie!!
Après une ultime baignade et confection des boules en terre, nous irons apprécier un bon saucisson, un œuf cocotte et un sandwich au camembert (avec du vrai bon pain) chez Fandee!!! Eh oui!!! Au fin fond du Laos!!! Ce n’est pas très local, nous l’avouons mais qu’est-ce que ça fait du bien!! Ce français installé depuis 7 ans, tient cette jolie guesthouse et « sponsorise » en même temps de jeunes locaux en les logeant, leur permettant d’aller à l’école… Nous sentons une vraie sérénité dans ce village ainsi qu’une communauté qui vit et s’entraide. Le petit temple situé au bord de la rivière regorge de moines très jeunes. De belles scènes de vie se sont offertes à nous durant notre petit séjour. Le plus souvent incapturables mais cela restera dans nos mémoires.
Nous reprenons la route le 3ème jour en direction à nouveau de Paksé. Sur le chemin, des villages de tisserands, Mr Vieng et sa plantation de café ou encore les chutes de Tad Pasuam.
Nous ferons un tour d’initiation très intéressant chez Mr Vieng. Il s’occupe de 3 types de cafés différents: Arabica (petites feuilles qui fournira ses premiers grains au bout de 3 ans), Robusta (moyennes feuilles, lui prendra 6 ans avant de produire ses premiers grains) et Liberica (grandes feuilles, et 6 ans de plantation également avant la première récolte). Les fleurs embaument le jardin d’une odeur s’apparentant au jasmin. Ici, le café de Mr Vieng est entièrement bio. Il utilise des éléments naturels pour aider à la pousse (plantation de manioc entre les plants de café…) mais se heurtent aussi aux fléaux des termites ou des fourmis rouges qui peuvent détruire sa récolte. Il nous fera une démonstration spectaculaire de destruction de nid à fourmis rouges à mains nues! Après les avoir broyées au milieu d’une feuille de cafetier, il nous propose de goûter à la purée de fourmis rouges, très citronnée paraît-il, à en croire Papa Flamant et son Mini-Flamant. Par contre, l’odeur de venin provenant de ses mains sera indescriptible! Il nous fera découvrir toutes sortes d’arbres, nous apprendra à reconnaître le trou d’un serpent…
Visite captivante! Le reste de la famille de Mr Vieng s’affaire à tisser à la main. Ces femmes maintiennent leurs métiers à tisser avec leurs pieds. Un travail gigantesque. C’est un artisanat spécifique de cette région où se mêlent perles et tissus sur des motifs géométriques. Nous croiserons plusieurs villages où les femmes tissent sous leurs maisons à pilotis.
Nous nous arrêterons au cirque de chutes de Tad Pasuam pour un délicieux déjeuner. Les Mini-Flamants se défouleront sur le pont suspendu avant de reprendre la longue route peu intéressante vers Paksé. Nous serons accueillis par une petite averse en fin de parcours et finalement contents de rendre nos montures!
C’était une superbe boucle!! Nous en avons pris plein les mirettes au niveau des paysages. Il y a encore beaucoup de choses à faire aux alentours mais nous voulons finir par quelques jours sur les 4000 îles avant de quitter le pays. Nous ferons donc l’impasse sur les ruines de Vat Phou. Dernière soirée sur Paksé dans un bon restaurant indien. Et une bonne nuit nous attend avant les îles. Enfin ça, c’était avant que Maman Flamant ne découvre l’énorme cafard sous son lit!!!!
La route jusqu’aux 4000 îles sera une rigolade pour nous qui sommes habitués à des trajets de 10 heures minimum. Lors de la pause, nous découvrirons les boutons de lotus grâce à un thaïlandais tout juste sorti de son bus VIP (non mais là, c’est plus que du VIP : petit salon intérieur, steward qui distribue le papier à la descente du bus pour aller faire pipi… Du jamais vu!). Nous ne nous doutions même pas que ces boutons étaient comestibles. Le gentil monsieur nous offre quelques tiges qu’il vient d’acheter et nous fait la démonstration. Chacun goûte, nous en proposons aux autres voyageurs curieux. Une fois délogé de la fleur, et extirpé de sa coque le fruit est plutôt sucré. Les Mini-Flamants en raffolent déjà! Belle découverte!
Nous arrivons en fin de matinée à l’embarcadère. Malgré le petit malentendu avec le chef de l’embarcadère qui était bien décidé à me refaire payer la connexion entre les 2 îles, nous finissons par embarquer et traverser ces 4000 îles ou plutôt îlots où 3 îles vraiment habitées se distinguent: Don Kong, Don Det, Don Kone.
Notre choix dirigé sur Don Kone sera une réussite. C’est une grande île, peu peuplée mais avec son bon lot de guesthouses et c’est aussi celle qui regorge le plus d’activités : cascades, plages, dauphins, kayak, vélo…
Il n’y a pas vraiment d’embarcadère à Don Kone. Notre capitaine nous jette sur la première aire et nous décidons de faire des équipes: Ecole d’un côté, recherche de bungalows de l’autre. Tout le monde sera très fort et obtiendra le résultat escompté mais il est midi et l’équipe en charge des guesthouses fera la tournée des popotes sous une chape de plomb. Nous tomberons finalement dans un petit « resort » familial au bord de l’eau. Les bungalows sur pilotis sont déjà occupés mais les 2 chambres en retrait sont parfaites pour notre séjour. Nous avons décidé de nous poser un peu afin de recharger les batteries avant notre passage au Cambodge et mettre à jour notre blog.
Depuis notre arrivée au Laos, il est compliqué de se connecter. La pancarte « free wifi » n’annonce pas forcément la bonne couleur et même pour l’organisation de la suite du voyage, nous nous rendons compte que sans le net, c’est un peu plus compliqué. Notre guesthouse ne dérogera pas à la règle. Bien décidés à ne pas prendre plus de retard, nous opterons pour des après-midis devoirs + blog un peu à rallonge mais dans un cadre des plus reposants tout de même.
Le premier jour, nous goûterons juste à une petite balade et un plongeon dans le Mékong. Le second, nous louerons des vélos pour partir à la recherche d’une cascade où nous pourrons nous baigner. Temple, rizières, habitations, autant de Sabaïdi que de grains de riz, petit moment magique des promenades dans les campagnes. La plage de la cascade indiquée ne nous inspire pas confiance. Entre eau stagnante et courant de l’autre côté, nous préférerons faire un peu d’escalade et aller nous tremper dans une gouille un peu plus haut. Les Mini-Flamants jouent à se laisser emporter, bien réceptionnés par Papa Flamant en contre bas. Ça rafraîchit!
Nous passerons également sur Don Det pour le déjeuner. A la recherche d’un petit resto végétarien qui nous avait mis l’eau à la bouche sur tous les blogs, notre Mini-Flamante commence à flancher sous le cagnard brûlant et son vélo avec. Au bout de la dixième chute, nous capitulerons en nous faisant remorquer jusqu’au Crazy Gecko! Grande pause agréable pour faire l’école, un peu de blog donc… Les Mini-Flamants se passionneront pour une famille de chats entre deux parties de pétanque sous les yeux attendrissants des enfants et de la grand-mère de la maison.
Sur la route du retour, le vélo de notre Mini Flamante rendra l’âme. Maman Flamant héritera de sa petite quand Papa se coltinera le vélo sur son vélo!
Nous arriverons sur le pont entre les 2 îles pour le coucher du soleil. Lumière incroyable! Presque sur naturel! Promis, il n’y a pas de filtre!
Le soir, nous n’irons pas bien loin pour manger. Le resto d’à côté nous propose des mets succulents et Papa Flamant va tenter le massage Lao de 2 heures!! Tata Flamant qui avait testé la veille nous recommandera chaudement le professionnalisme du petit salon. Que du bonheur apparemment puisqu’il y inscrira Maman Flamant pour le lendemain!
Pour notre 3ème jour, nous miserons sur un lever matinal pour aller voir les dauphins. 2 tuk tuks nous attendent car c’est au bout de l’île et la route y est un peu cabossée. Nous voudrions éviter les chutes pour aujourd’hui!
Nous sommes dans les premiers sur le site. La lumière est toute dorée et nous admirons la côte cambodgienne juste en face. Les dauphins se feront timides. Nous avions lu qu’ils se déplaçaient de plus en plus dans le sud mais nous avions bon espoir. Nous attendrons près d’une heure sans apercevoir le bout d’un aileron. Grosse déception des Mini-Flamants qui termineront en boudin pour le reste de la matinée. Eh oui, nous ne sommes pas au zoo! Et c’est ça qui est bien, aussi!
Sur le retour, nous nous arrêterons aux chutes de Somathay. Incroyable défilement avec des arrivées des toutes parts. Nous pensions nous rafraîchir mais les panneaux indiquent que la baignade est interdite à cause du courant. Sage, nous prendrons juste un petit jus devant le panorama… Jusqu’à ce que des touristes tentent la baignade sans soucis. Boudin n°2 des Mini-Flamants! C’est vraiment nul ce Tour du Monde!
Pour le reste de la journée, nous décidons de faire des équipes: un papa et sa Mini-Flamante qui se feront une après-midi cocooning et une Tata Flamant de Paris et une Maman Flamant qui ne voudront pas lâcher le morceau sur ce restaurant végétarien et qui emmèneront leur Mini-Flamant dans une recherche malheureusement sans succès. Elles retomberont sur le Crazy Gecko qui s’avèrera une fois encore très bien… Mais sans le fameux gâteau au chocolat!
Le rendez-vous se fera à nouveau sur le pont pour y admirer les couleurs magiques du coucher de soleil!
C’est au tour de Maman Flamant de se faire masser. Tata Flamant et le Mini Flamant l’accompagneront pour d’autres massages. Nous perdrons notre Mini-Flamant au bout de 5 minutes dans les bras de Morphée sous les yeux étonnés de son masseur. Pour le massage Lao, on reste habillé. Le masseur applique quand même une huile aux odeurs de baume du Tigre sur les nœuds les plus costauds. C’est une série de pressions sur des points précis ou sur des méridiens avec en prime des étirements plus ou moins naturels. Le masseur y donne de son corps: massage avec le coude, le bras, et que je te coince la jambe ici pour te porter par-là, et que je me mets dans le dos et hop on se retrouve en faisant le pont avec le crack-crack-crack qui correspond. Bref, on a du mal à s’endormir même si je somnolais quand même. Mais on dort vraiment comme un bébé après! Y’avait du boulot!
Voilà notre séjour sur les 4000 îles qui s’achève et notre aventure laotienne avec. Ce fut vraiment trop court. Nous avons adoré ces paysages, ces sourires, ces panels de verts, ces saibadee, ces moines aux robes safran, sa cuisine et ces lumières incroyables. C’est un pays enchanteur qui mérite encore un peu plus de temps pour s’en imprégner. C’est un pays à visiter rapidement avant que les Chinois à force de construire des barrages changent la donne économique et écologique du pays.
Bye Bye For Now!!! We will be back!!
[Laos, Vientiane : 14 novembre – 15 novembre 2015
Laos, Boucle des Bolovens depuis Paksé en passant par Pakson et Tadlo : 15 novembre – 19 novembre 2015
Laos, 4000 îles : 20 novembre – 23 novembre 2015]